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[Luxemburgensia] Défis et opportunités

490_0008_14806213_201707121744_0001Les grandes puissances qui en 1867 (Traité de Londres) ont réinventé le Grand-Duché indépendant et s’étaient portées garantes de sa neutralité perpétuelle ont réagi à la façon diplomatique à la crise du Luxembourg. Le concept a été abandonné définitivement (?) par l’adhésion du Luxembourg à l’OTAN.

Le petit espace sur lequel évolue un État indépendant est un phénomène qui préoccupe constamment la diplomatie et les économistes. Les uns doivent trouver des solutions pour appliquer la méthode communautaire (si l’on parle de l’intégration européenne), ou se croient le nombril du monde s’ils siègent temporairement au Conseil de sécurité des Nations unies.

La neutralité permanente est un concept du XIXe siècle, que les politiciens (en premier lieu le ministre d’État Paul Eyschen) ont abandonné. Parfois, des considérations plus modernes et scientifiques réapparaissent dans le monde universitaire. C’est le cas avec une publication parue en 2010 sous la direction de Robert Steinmetz (MAE, Luxembourg) et Anders Wivel (université de Copenhague, Danemark) : Small States in Europe. Challenge and Opportunities (ISBN 978-0-7546-7782-6). Le livre compare les situations variées de la République tchèque, de la Slovaquie, de Chypre, d’Islande, du Luxembourg, de l’Autriche et de la Suisse, en insistant sur les enseignements du passé et les questions soulevées par l’intégration européenne, depuis le commencement du siècle actuel.

La diffusion luxembourgeoise avait été assurée par l’IEE (Institut d’études européennes). La préface a été rédigée par Mario Hirsch.

Jean Rhein