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[Luxemburgensia] A relire par les adeptes de #MeToo

490_0008_14901210_201802051841_0001La connaissance de l’œuvre de Marie-Louise (dite Mimy) Tidick-Ulveling, est malheureusement restée assez limitée.

L’écrivaine est née le 14 février 1892 à Diekirch, elle est décédée le 17 septembre 1989 à Luxembourg. Son père avait été juge à Diekirch, puis président du tribunal de Luxembourg. Jeune fille, elle fréquenta le pensionnat Sainte-Sophie de Luxembourg et le Dictionnaire des auteurs luxembourgeois (gg) du CNL mentionne qu’en signe de protestation contre l’interdiction de lecture de Don Carlos de Schiller, elle quitta l’école après quelques mois seulement. À partir de ce moment, elle suivit des cours privés, dispensés entre autres par Nicolas Braunshausen. Après avoir passé son bac, elle étudia pendant deux semestres les Lettres allemandes et l’histoire à l’université de Bonn. Devenue veuve en 1922, à peine deux ans après son mariage, elle gagna sa vie comme fonctionnaire à la Bourse de travail. Elle fut démise de ses fonctions lorsqu’elle s’engagea dans la Résistance sous l’occupation nazie.

Déjà en tant qu’élève elle découvrit ses aptitudes pour l’écriture et la littérature.

Dans l’entre-deux-guerres, elle fit publier des nouvelles et des articles dans le journal Soziale Republik et dans Die Luxemburgerin. Elle fut également correspondante du Tageblatt, des Cahiers luxembourgeois, des hebdomadaires Revue et d’Lëtzebuerger Land.

En 2010, le CNL a republié son essai Im Zeichen der Flamme (ISBN 978-2-918803-18-4) qui constitue une forte plaidoirie contre le fanatisme, l’oppression des femmes, l’intolérance et le cynisme.

Jean Rhein