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Ligue 2 – Metz doit sortir le grand jeu


Buteur au Havre, Romain Métanire l'a promis : "On va récupérer notre place de leader face à Nïmes." (Photo : RL)

Après deux résultats nuls face à Nancy et au Havre, la lanterne rouge nîmoise, ce soir à Saint-Symphorien : les Messins n’ont qu’une idée en tête à l’heure d’accueillir renouer avec la victoire. En y ajoutant, si possible, la manière.

Alors qu’ils s’étaient évertués, sans briller, à cultiver l’art de l’essentiel depuis quelques semaines, les Messins ont retrouvé, mardi au Havre (1-1), un certain goût pour cette fameuse maîtrise dont ils veulent faire leur fond de commerce depuis l’arrivée de l’attelage Freitas-Riga.

Pour autant, malgré une prestation assez pertinente dans l’ensemble, Kévin Lejeune et ses partenaires ont laissé filer deux nouveaux points après ceux abandonnés sur leur pelouse face au voisin nancéien (0-0). Deux nuls d’affilée qui font le bonheur de Dijon, nouveau leader intraitable depuis la quatrième journée avec une série de cinq victoires d’affilée.

Ce soir, les Lorrains ont l’occasion de repasser devant leur bourreau de la Coupe de la Ligue (défaite 2-0 le 28 août dernier). Au moins provisoirement, les Bourguignons ne jouant que demain face à Laval. Mais au-delà du seul classement, le FC Metz, toujours invaincu en championnat, doit renouer avec la victoire afin de respecter les temps de passage… Et, pourquoi pas, par la même occasion, soigner son image, un brin écornée lors du derby et, surtout, lors de son séjour à Laval (malgré un heureux succès, 1-0).

De ce point de vue, les esthètes se réjouiront sans doute des signaux positifs envoyés depuis la Haute-Normandie. Les Lorrains, avec une équipe à nouveau remaniée, ont affiché une certaine maîtrise et fait preuve de plus de fluidité dans leurs mouvements. Rien d’absolument parfait encore. Mais de quoi y voir plus clair, en tout cas, à propos de la fameuse philosophie de jeu érigée en étendard depuis juin dernier.

Autrement dit, il serait de bon ton, à l’entrée de l’automne, qu’un vent nouveau souffle sur Saint-Symphorien. Afin de balayer les doutes quant aux capacités de cette équipe à faire plaisir à son public tout en engrangeant les résultats. «Gagner à Saint-Symphorien, devant nos supporters est une obligation, tranche José Riga. On se doit de renouer avec le succès pour eux afin d’entretenir et d’encourager encore un peu plus l’engouement que doit susciter le FC Metz.»

Maoulida ne reverra pas Saint-Symphorien

Si l’entraîneur messin devine évidemment que son adversaire du jour, malgré son statut de dernier de la classe, ne passera pas par la Lorraine en victime expiatoire, autre chose qu’une victoire face aux Nîmois, tout à l’heure, ferait tâche dans le ciel grenat.

Des Nîmois toujours à la recherche de leur première victoire cette saison (4 nuls, 4 défaites) et en proie à un nouvel imbroglio entre le président Christian Perdrier et son joueur Toifilou Maoulida. L’ancien Messin (2003/2004) a, en effet, décidé «de prendre un peu de recul» et ne figure donc pas dans le groupe appelé à se présenter sur la pelouse de Saint-Symphorien ce soir.

En cause, un tacle présidentiel après le nul concédé, mardi, face au Paris FC, que Maoulida, qui a raté un penalty dans le temps additionnel, n’a guère goûté. Des propos que l’attaquant nîmois a relayés via sa page Facebook : «Qu’est-ce qu’il fait encore là sur le terrain Toifilou Maoulida, il n’a pas à être sur le terrain.» Réponse du coach : «Je prends mes responsabilités sur mes choix, vous n’avez rien à me dire concernant le sportif.» Pas de quoi aborder sereinement ce choc des extrêmes. Mais ça, évidemment, ce n’est pas le problème de Messins dont le seul souci consiste à (enfin) sortir le grand jeu…

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)

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