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Ligue 2 : 10 buts minimum pour Bekamenga


Bekamenga jure être quelqu'un de timide. Apparemment pas devant le but. (Photo : Républicain Lorrain)

Déjà auteur de trois buts en deux apparitions, l’attaquant camerounais revit en Lorraine, après une première partie de saison compliquée à Lens. Pour le plus grand bonheur des Messins.

Rencontre avec une recrue hivernale qui a déjà rapporté six points.

SES DÉBUTS FRACASSANTS AVEC LE FC METZ

«Cela fait évidemment un bien fou de retrouver le chemin des filets. Surtout que ces buts sont synonymes de victoires. Débuter de cette manière, c’est magnifique! L’équipe avance et garde toutes ses chances pour la montée. C’est le plus important. Quant à moi, il est bien entendu plus facile de préparer le match suivant… Mon objectif, en signant à Metz, c’était de me relancer, de prouver que je n’avais pas perdu mes qualités devant le but. J’ai prouvé dans un passé très récent que j’en étais capable. Il faut que ça continue comme ça…»

SON PASSAGE RATÉ À LENS

«Ce n’était pas facile, mais je n’ai jamais douté, même lorsque j’étais dans le dur. Je l’avais d’ailleurs dit au coach (Antoine Kombouaré). Mais tout a été très compliqué dès le début : il fallait tout reconstruire avec de nouveaux joueurs, on ne gagnait pas… Très vite, j’ai compris qu’on ne comptait plus trop sur moi. J’ai patiemment attendu l’ouverture du mercato d’hiver pour pouvoir changer d’air. J’espère que le dernier match de la saison (au stade Bollaert-Delelis, le 13 mai), contre Lens, ne sera pas décisif. Car, malgré tout, je n’ai pas de rancœur.»

SON ENTRAÎNEUR, PHILIPPE HINSCHBERGER

«Cet hiver, j’ai reçu plusieurs propositions, dont celle du FC Metz. Mais c’est bel et bien parce que le coach était là que j’ai signé ici. Il faut dire la vérité : sans Philippe Hinschberger, je serais peut-être ailleurs actuellement. Avec lui, ça me sourit. J’espère que ça va continuer. Je sais ce qu’il attend de moi, il sait comment me faire jouer. Il me connaît par cœur. On n’a pas besoin de longs discours pour se comprendre. D’ailleurs, je parle peu avec lui. Je suis plutôt timide…»

SON ADAPTATION À METZ

«Je connaissais déjà le guerrier Georges Mandjeck (son compatriote camerounais), Kevin Lejeune que j’ai connu à Nantes (en 2010), mais aussi beaucoup d’autres contre qui j’ai joué, comme Yéni Ngbakoto. En plus, j’ai déjà eu l’occasion de me balader à Metz, c’est une très belle ville. C’est bien différent de Lens (sourire).»

SES OBJECTIFS

«Continuer à marquer afin que Metz retrouve la L1. Je me suis fixé un total de dix buts minimum d’ici la fin de saison. Ce serait bien pour mes stats et pour l’équipe. J’en suis déjà à trois, car je ne compte pas celui inscrit avec Lens (contre Créteil, 1-1). J’espérais pouvoir lutter pour le titre de meilleur buteur de L2, mais Diedhiou (l’attaquant de Clermont, 20 buts) a pris trop d’avance (sourire)…»

SES RETROUVAILLES AVEC LAVAL, DEMAIN

«Honnêtement, ce n’est pas un match spécial pour moi. Mon passage à Laval s’est très bien passé (55 matches, 22 buts entre 2013 et janvier 2015) et je n’ai pas oublié : c’est une équipe qui m’a permis de rebondir. Je ne peux pas lui souhaiter de mal, mais, évidemment, je rentrerai sur le terrain pour gagner.»

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)