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L’entretien du mercredi – Pour Marcel Wagener l’appétit vient en mangeant


Marcel Wagener espère avoir l'occasion de se mettre dans le même état à l'occasion de la sixième finale consécutive pour le T71 (Photo : Julien Garroy)

Marcel Wagener, président du T71 depuis 2004, s’apprête à vivre une sixième finale consécutive de championnat. Toujours avec autant de plaisir et d’envie.

Voilà plus d’une décennie que Marcel Wagener est président à Dudelange. Sa moustache frétillante, son regard malicieux et son ton posé sont devenus indissociables de la réussite du club de la Forge du Sud.

Comment êtes-vous devenu président du T71, vous avez fait du basket avant ?

Marcel Wagener : Absolument pas. J’ai commencé par la gymnastique, de 10 à 17 ans mais ça demandait énormément d’entraînement pour progresser un tout petit peu. Alors je me suis tourné vers le foot, à l’âge de 18 ans, toujours à Rumelange. J’ai d’abord joué avant-centre malgré mon mètre soixante-huit. J’ai joué aux côtés de Nico Keiffer, Gérard Jeitz ou de Cardoni Sr et en un an, j’étais dans l’équipe première, où j’évoluais comme ailier. On a gagné la Coupe en 1975, ce qui nous a permis de jouer la Coupe d’Europe l’année suivante.

On avait joué contre Banja Luka (NDLR : en Serbie) et on avait pris 9-0. Ça reste malgré tout mon meilleur souvenir de footballeur. J’ai quitté Rumelange en 1982, après une finale perdue contre les Red Boys et j’ai rejoint l’US Dudelange, en promotion d’honneur. C’était plus cool. Et je crois que j’y ai joué jusqu’en 1987. Ensuite, j’ai fait des reportages pour LeRépublicain lorrain et j’étais entraîneur des juniors de l’US Dudelange.

Pas beaucoup de basket dans tout cela…

Non. Mais mes filles, après avoir fait de la gymnastique, ont décidé de se mettre au basket. D’abord Rachel, qui était la plus talentueuse, puis Anouk a suivi, davantage avec son énergie. Et c’est comme cela qu’on m’a expliqué qu’on avait besoin de monde au club et que je me suis retrouvé secrétaire de la commission des jeunes. Et un jour, en 2004, il y a eu un gros clash dans le comité et René Scholer est venu me chercher en me proposant de devenir président. J’ai demandé un mois de réflexion et j’ai décidé d’accepter.

Et 11 ans après, vous êtes toujours là ?

C’est vrai. Il faut dire que l’appétit vient en mangeant. Personne n’imaginait un tel succès. Mais en arrivant, on voyait les jeunes, comme Tom (Schumacher), Bob (Kieffer) et Frank (Muller) qui pointaient leur nez. Cela offrait de belles perspectives. Au début il a fallu gérer une équipe composée de très jeunes joueurs et de joueurs qui étaient plus expérimentés, comme Di Cato, Gilles Klein ou Frank Siebenbour. Carsten Steiner a préparé cette équipe et Jan Enjebo a assuré la finition.

La première année, on termine à la cinquième place. En 2007, on fait vice-champion contre le Sparta. Et depuis 2009, on a toujours remporté un titre. On en est maintenant à 8 titres en six ans, avec quatre Coupes, quatre championnats et deux doublés.

Romain Haas

Découvrez l’entretien du mercredi en intégralité dans Le Quotidien papier.

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