Le groupe État islamique a réaffirmé mercredi être responsable du crash de l’avion russe dans le désert égyptien du Sinaï, bien qu’aucun nouveau élément n’étaye l’hypothèse d’un attentat.
Au Caire, des experts poursuivaient l’examen des deux boîtes noires. Ils espèrent qu’elles permettront de trancher entre les deux hypothèses envisagées pour expliquer cette catastrophe qui a fait 224 morts : l’attentat ou l’accident.
Dans un court message audio posté sur son compte Twitter habituel, la branche égyptienne de l’EI, « Province du Sinaï », a réaffirmé sa responsabilité, cinq jours après avoir annoncé qu’il avait « fait tomber » l’avion. Mais le groupe jihadiste ajoute que ce n’est pas à lui d’en faire la preuve et qu’il en livrera la démonstration quand il le voudra. « Nous n’avons aucune obligation d’expliquer comment il s’est écrasé, affirme un homme qui ne livre pas son identité. Nous vous livrerons les détails de la manière dont il est tombé au moment que nous aurons choisi. »
Dans un autre message sur Twitter, le groupe jihadiste a par ailleurs revendiqué un attentat perpétré mercredi matin par un kamikaze qui a fait exploser sa voiture piégée devant un club de la police à Al-Arich, chef-lieu de la province du Nord-Sinaï, tuant au moins quatre policiers.
« Province du Sinaï », qui commet quasi-quotidiennement des attaques meurtrières visant policiers et soldats, a indiqué que cet attentat avait été mené en représailles à « l’arrestation de femmes bédouines par les forces apostates » dans la région.
AFP