Il est désormais confirmé que l’année 2024 va se clôturer sans aucune indexation des salaires et pensions. Les dernières prévisions du Statec, dévoilées ce vendredi 19 décembre, misent désormais sur le second trimestre 2025 pour le versement de la prochaine tranche indiciaire.
Depuis février de cette année, le Statec misait sur le 4e trimestre pour le versement de la prochaine tranche indiciaire. En janvier, il était encore prévu que l’index allait être déclenché au 3e trimestre. En novembre, le 1er trimestre 2025 avait été mis en perspective.
En cette fin d’année, le Statec évoque dorénavant le second trimestre de l’année prochaine pour une revalorisation des salaires et pensions de 2,5 %. L’index devrait donc, selon les prévisions actuelles, tomber entre avril et juin 2025.
Trois tranches versées en 2023
Le recul progressif de l’inflation explique ce nouveau report de la date pour le versement de la prochaine tranche indiciaire. En cette fin d’année, elle se situe en dessous de 1 %. Sur l’ensemble de 2024, l’inflation devrait s’établir à 2 %, avant d’augmenter légèrement à 2,1 % en 2025. L’impact de la levée partielle des plafonds sur les prix de l’énergie resterait ainsi assez limitée.
La dernière indexation date de septembre 2023. En raison de l’inflation galopante, en pleine crise énergétique, deux autres tranches avaient été versées en février et avril de la même année. Ce dernier index était dû depuis juillet 2022, mais avait été compensé par un crédit d’impôt énergie, décidé par la tripartite.
Des allègements fiscaux pour 2025
En attendant la prochaine indexation, les citoyens pourront profiter dès janvier 2025 d’un paquet d’allègements fiscaux, y compris une nouvelle adaptation du barème d’imposition à l’inflation.
Les ménages avec les plus bas revenus et les familles monoparentales seront les principaux bénéficiaires des mesures.
L’État va renoncer à quelque 500 millions d’euros pour financer ces mesures, dont l’abaissement de l’imposition pour les entreprises.
En parallèle sera introduit la défiscalisation du salaire social minimum non qualifié. D’ailleurs, les salaires minimums (qualifié et non qualifié) vont augmenter de 2,6 %. Il en va de même pour le Revis et le Revenu pour personnes gravement handicapées.
Les pensions vont augmenter de 1,6 %.