Le président panaméen, Juan Carlos Varela, en visite au Japon, s’est engagé à coopérer avec l’OCDE après les soupçons de fraudes fiscales révélés par l’enquête des «Panama Papers», selon l’agence de presse japonaise Kyodo News.
Varela a déclaré dans une interview à Kyodo News lundi que le Panama avait «décidé de participer aux +normes communes de déclaration+», se référant au système d’échanges d’informations des autorités fiscales avec l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Le Panama cherche à échapper aux accusation de paradis fiscal soutenant des opérations de blanchiment d’argent après les soupçons de fraudes fiscales révélés par l’enquête des «Panama Papers».
Ces révélations, suite à la fuite de millions de documents du cabinet d’avocat Mossack Fonseca, couvrant 40 ans d’activité, ont déjà entraîné la chute du Premier ministre islandais et du ministre espagnol de l’industrie. «Une équipe technique de l’OCDE doit se rendre cette semaine au Panama afin de trouver un accord», a déclaré Varela, qui a prévu de rencontrer le Premier ministre, Shinzo Abe, durant son voyage au Japon.
Le secrétaire général de l’OCDE, José Angel Gurria, a déclaré la semaine dernière que la vice-présidente de cet Etat d’Amérique centrale, Isabel De Saint Malo, l’avait appelé pour exprimer sa volonté de coopérer avec son organisation. La vice-présidente panaméenne, également ministre des affaires étrangères, a déclaré à l’AFP plus tôt ce mois que son pays allait approfondir les discussions avec l’OCDE sur l’échange d’informations fiscales.
Le Quotidien/AFP