Accueil | Actualités | Le PCF appelle la France à soutenir Athènes «jusqu’au bout»

Le PCF appelle la France à soutenir Athènes «jusqu’au bout»


Le ministre français des Finances Michel Sapin et son homologue allemand Wolfgang Schauble le 12 juillet 2015 à Athènes (Photo : AFP)

Le PCF a appelé dimanche à «soutenir la Grèce jusqu’au bout» à Bruxelles, «alors que le gouvernement grec a formulé (…) un compromis acceptable par toutes les parties».

«La France ne doit pas plier et soutenir la Grèce jusqu’au bout», affirme le PCF dans un communiqué. «Un engrenage destructeur visant le Grexit se met en place alors que le gouvernement grec a formulé, dans le calme et avec une grande humilité, un programme de réformes et un plan de financement viables, un compromis acceptable par toutes les parties».

«Si l’Eurogroupe n’a pas abouti hier, c’est parce que les forces de la droite radicale ne veulent pas céder la moindre marge de manœuvre au gouvernement de gauche d’Alexis Tsipras. Après avoir organisé l’asphyxie financière et le chantage avant le referendum, leur objectif est maintenant l’échec des négociations», selon le communiqué.

«Ainsi, le représentant de la coalition gouvernementale droite/extrême droite Finlandaise menace d’un veto tout nouveau plan d’assistance financière à la Grèce. Et Wolfgang Schäuble, le ministre des finances allemand, joue les discussions de couloir autour d’un document de travail +off the table+ qui préconise la sortie de la Grèce de l’Eurozone pendant 5 ans», déplore le PCF.

«La France a, certes tardivement, joué un rôle positif pour la conclusion d’un accord. Elle ne doit pas plier et le faire jusqu’au bout en soutenant les propositions grecques par tous les moyens diplomatiques jusqu’au veto, au cas où le grexit serait l’hypothèse retenue par l’Eurogroupe», estime le parti.

La zone euro très divisée tentait dimanche à Bruxelles d’arracher un accord sur un sauvetage financier de la Grèce pour arrimer le pays dans la monnaie unique, après l’impasse des discussions qui ont forcé l’annulation d’un sommet des 28 pays de l’Union européenne.

AFP