Le parquet de Paris a annoncé ce mardi ouvrir une enquête préliminaire après les révélations sur des faits de harcèlement et d’agressions sexuelles visant le député écologiste Denis Baupin. Le parquet précise n’avoir reçu «aucune plainte relative à ces faits».
Le député écologiste Denis Baupin a démissionné lundi de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale, pris dans la tempête des accusations d’élues écologistes, révélées dans Mediapart et sur France inter, des faits qu’il conteste.
Après ces révélations, le parti Europe Ecologie-Les Verts, que Denis Baupin a quitté il y a trois semaines, a salué le «courage» des victimes qui se sont exprimées et espéré qu’il serait «contagieux». Une des femmes qui ont parlé à visage découvert, la porte-parole du parti, Sandrine Rousseau, a lancé un «appel» à témoignages non prescrits. «S’il y a des femmes, qu’elles n’hésitent pas, on sera là en soutien, nous pour lesquelles les faits sont prescrits», a-t-elle déclaré. La prescription est en principe de trois ans pour les délits, dont les agressions sexuelles et le harcèlement sexuel.
L’avocat de Denis Baupin, Emmanuel Pierrat, a réagi en évoquant des allégations «mensongères» et «diffamatoires». Il a annoncé ce mardi à BFM TV que le député avait «déposé plainte pour diffamation», rapporte la chaîne d’information.
Le Quotidien/AFP