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Le mariage royal illustre « la débilité » de la monarchie, selon Jean-Luc Mélenchon


Selon le patron des députés Insoumis, ce mariage, devenu un événement planétaire et populaire, revient à "un exercice de dressage". (photo AFP)

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est dit dimanche « goguenard (…) devant la débilité » du régime monarchique, qui n’est pas sa « cup of tea », au lendemain du mariage du prince britannique Harry et de Meghan Markle.

« On s’en fiche, voyez-vous, ils font ce qu’ils veulent, mais ce n’est pas notre ‘cup of tea’ la monarchie, en France », a réagi Jean-Luc Mélenchon, interrogé sur cette union, lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.

« On regarde tout ça avec avec un peu d’humour, on se dit ‘les pauvres, ils s’offrent une parade de Disneyland’. Les vrais républicains regardons goguenards, avec un sourire, un rictus amusé, devant la débilité de ce type de régime », a-t-il ajouté, estimant que les Britanniques « pourraient parfaitement se passer des rois qui leur coûtent cher et pour rien ».

« La monarchie, ce n’est pas un régime qui fait envie, par exemple, la monarchie saoudienne ne fait pas envie », a-t-il insisté.

« Exercice de dressage »

Selon le patron des députés Insoumis, ce mariage, devenu un événement planétaire et populaire, revient à « un exercice de dressage ».

« Il est fait pour habituer les esprits à l’idée qu’il est normal que certains dominent sans qu’on sache pourquoi, juste pour s’être donné le mal de naître dans le bon berceau avec une cuillère d’argent dans la bouche », a-t-il plaidé.

Mélenchon est aussi revenu sur certains propos d’Emmanuel Macron, qui avait assuré en 2015 que dans la politique française il y avait un « absent », à savoir « la figure du roi », dont « fondamentalement (…) le peuple français n’a pas voulu la mort ».

« Si l’idée est d’arriver à la fin à dire que M. Macron a raison de dire que les Français sont en deuil d’un monarque et qu’il est disponible pour la fonction, alors non », a-t-il rétorqué. « Nous sommes les plébéiens, les Français sont un peuple de rebelles qui n’aiment guère qu’on les régente », a-t-il poursuivi.

Le Quotidien/AFP