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Le foot féminin en Europe s’est largement professionnalisé en quatre ans


Les footballeuses pros n'ont plus rien à envier à leurs collègues masculins... sauf les salaires sans doute. (illustration AFP)

Le nombre de joueuses professionnelles ou semi-professionnelles a plus que doublé en Europe en quatre ans, passant de 1 303 pour la saison 2012/2013 à 2 853 en 2016/2017, selon une étude de l’UEFA publiée lundi.

Le nombre de licenciées a également augmenté au sein des 55 associations membres de l’instance européenne avec plus de 1,27 million de joueuses, soit 6% de plus que la saison dernière. Six pays (France, Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Suède) comptent plus de 100 000 licenciées. Concernant le nombre d’entraîneures diplômées, il est aujourd’hui de 17 553 (+31% en un an).

Les moyens à disposition du football féminin sont aussi devenus plus importants. En l’espace de quatre ans, le budget global des fédérations est passé de 50,4 millions d’euros en 2012/2013 à 101,7 millions d’euros cette saison. Les affluences moyennes sont également plus importantes lors des rencontres entre sélections nationales (1 848 personnes aujourd’hui contre 1575 il y a quatre ans).

Dans les programmes scolaires

La Ligue des champions féminine, compétition de clubs la plus importante du continent qui a enregistré une audience cumulative de 3,52 millions de téléspectateurs l’an dernier, a par exemple vu ses revenus globaux croître de 92% entre 2013 et 2016. « Les grands événements internationaux tels que la Coupe du monde féminine 2015 au Canada et les Jeux olympiques de Rio 2016 ont certainement contribué à promouvoir le jeu au féminin. Des ambassadrices spécialement désignées deviennent aussi des modèles, inspirant les nouvelles générations », explique l’UEFA dans son communiqué.

« Dans 34 associations nationales, le football féminin fait partie du programme scolaire. Et dans 20 d’entre elles, le football est maintenant le sport d’équipe féminin n°1 », souligne l’instance européenne.

Le Quotidien/AFP