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Le FC Metz s’impose sans la manière en Coupe de la Ligue


Cheick Doukouré, à une minute de la fin du temps réglementaire, avait failli permettre aux Messins de faire la différence avant la séance de tirs au but. (photo RL / MAXPPP)

Longtemps en difficulté face au Paris FC, club de National, le FC Metz a fini par se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue au terme des tirs au but, ce mercredi soir au Stade Charléty.

En difficulté en championnat après trois défaites de rang, le FC Metz se déplaçait à Charléty, ce mercredi soir pour son entrée en lice en Coupe de la Ligue, avec l’espoir de se rassurer et de mettre fin à cette mauvaise série. La série est stoppée, certes, mais les Grenats n’ont pas vraiment fait le plein de confiance. Ils ont même dû aller jusqu’aux tirs au but pour battre le Paris FC, formation de National. Pendant longtemps, l’écart de deux divisions entre les deux équipes n’était pas flagrant. Pendant quarante-cinq minutes, Metz n’a rien montré de bien.

Sans mouvement, sans liant, les Grenats, maladroits en plus, subissaient une première alerte sur un centre de Louis Bongongui repris par Aristote Madiani. Vigilant, David Oberhauser était sur la trajectoire (21e ). Partie remise : quelques minutes plus tard, le gardien messin ne pouvait rien sur la reprise de Gaëtan Missi Mezu, laissé étrangement seul au deuxième poteau sur un corner d’Idriss Ech Chergui (27e , 1-0). Les hommes de Philippe Hinschberger tentaient de réagir immédiatement, mais Chris Philipps ne pouvait reprendre un centre de Renaud Cohade (29e ). Voilà la seule occasion messine de cette première mi-temps indigeste, presque sanctionnée d’un deuxième but sur une incursion de Mathieu Robail, plein axe (33e ), ou sur un bon centre de Madiani dégagé en catastrophe par Ivan Balliu (45e ).

Le spectacle proposé obligeait le staff messin à revoir ses plans et Mevlüt Erding entrait en jeu pour prêter main forte à Habib Diallo en pointe. L’attaquant franco-turc offrait un peu plus de solutions devant mais le problème restait le même : Metz abusait des longs ballons et son jeu stéréotypé n’inquiétait pas le Paris FC, en dépit d’une reprise d’Ismaïla Sarr en première intention (49e ). La tête décroisée d’Ech Chergui donnait même quelques frissons à Oberhauser (59e ).

But refusé à Falette

Après une heure indigente, les Mosellans réagissaient enfin. Sur un centre de Balliu, Erding remisait intelligemment pour Opa Nguette, fraîchement entré en jeu. L’ancien Valenciennois offrait l’égalisation à son équipe (65e , 1-1). Dans la foulée, Cohade réalisait un superbe débordement côté droit et centrait en retrait pour Kévin Lejeune, dont la frappe était sortie par le pied de Vincent Demarconnay (66e ). Le gardien du PFC récidivait quelques minutes plus tard, de la même manière, cette fois sur une tentative de Cohade (74e ). Sur le corner qui suivait, Simon Falette plaçait sa tête au fond des filets mais un curieux coup de sifflet annulait le but du défenseur messin (75e ).

Dans le dernier quart d’heure, Metz poussait et le joli enchaînement d’Erding, seul devant Demarconnay, méritait un meilleur sort (84e ). La frappe croisée de Cheick Doukouré, elle, mourrait au pied du poteau parisien (89e ) et celle de Diallo voyait le cadre se dérober (90e +2). L’issue de ce seizième de finale allait donc se décider aux tirs au but. A l’issue d’une séance interminable, deux arrêts de David Oberhauser offraient la qualification au FC Metz (6-7). Mais que ce fut dur…

Angelo Salemi (Le Républicain lorrain)