Au bout du suspense, le FC Metz a gagné sa montée en Ligue 1 ce vendredi soir, en dépit de sa défaite (1-0) à Lens. Ce n’est que grâce à sa meilleure attaque que les Grenats obtiennent leur ticket vers l’élite, les Havrais ayant gagné 5-0 face à Bourg-en-Bresse.
Il suffisait d’un but supplémentaire de Lens ou du Havre pour que les Normands privent les Mosellans de la montée. Le suspense a été insoutenable, car les occasions n’ont pas manqué de part et d’autre pour voir survenir ce scénario catastrophe en toute fin de match.
Le Havre et Metz finissent donc à égalité de points (65), avec la même différence de buts (+15), mais avec 54 buts marqués (contre 52 pour Le Havre) les Lorrains restent à la troisième place synonyme d’accession en L1.
« On a été en dessous de tout », a aussitôt réagi le coach messin Philippe Hinschberger, encore habité par le stress et incapable de fêter la montée juste après le coup de sifflet final. « On n’a pas jouer comme une équipe qui veut monter en Ligue 1. On aurait pu en prendre trois, quatre ou cinq ce soir. C’est incompréhensible. »
Une saison après leur descente, les Messins font donc leur retour en Ligue 1… par la toute petite porte. Ils rejoignent Nancy et Dijon qui avaient déjà validé leur ticket avant cette journée.
Les joueurs de Philippe Hinschberger seront reçus ce samedi par le maire de Metz, Dominique Gros, dans le Salon de Guise de l’Hôtel de Ville à 17h30. Se joindront également à la réception les féminines dont la montée en D1 est d’ores et déjà acquise pour la saison prochaine.
Les supporters, quant à eux, sont invités à se réunir place d’Armes.
En bas de classement de la Ligue 2, pas de miracle pour Evian-Thonon-Gaillard qui descend en National malgré sa victoire face à Nîmes (4-1), Sochaux ayant battu Clermont (2-0). Créteil et le Paris FC joueront également en 3e division française la saison prochaine.
Sylvain Amiotte