Grâce à une rapide ouverture du score signée par leur nouveau serial buteur, Christian Bekamenga, les Messins se sont imposés, vendredi, sur la pelouse d’Évian (0-1). Dans le même temps, Nancy face à Clermont (3-1)et Dijon à Créteil (0-1) ont également engrangé les trois points.
Les Messins l’attendaient depuis le 23 octobre. Christian Bekamenga la leur a offerte après seulement quatre petites minutes de jeu. Vendredi, en s’imposant à Annecy face à Évian TG, le FC Metz a donc (enfin) renouer avec la victoire loin de Saint-Symphorien.
Un succès que les hommes de Philippe Hinschberger ont construit à grands coups de réalisme, de patience et de cohésion collective. En plus d’un édifice défensif solide à l’image du duo Reis-Palomino et d’un Thomas Didillon inspiré. Quant à Christian Bekamenga, pour sa deuxième apparition sous le maillot grenat, il a une nouvelle fois frappé. À la réception d’un caviar servi par Tiago Gomes, l’attaquant camerounais plaçait une reprise instantanée synonyme d’ouverture du score et donc de victoire (0-1, 4 e ).
Un véritable coup de massue pour des Haut-Savoyards qui avaient néanmoins le mérite de rapidement relever la tête. Barbosa était ainsi tout de suite en action, mais la frappe de l’ancien messin passait à côté (5 e ). Évian reprenait alors le monopole du ballon, combinait plutôt bien, mais butait sur une défense lorraine bien en place. Du coup, Yeni Ngbakoto et ses partenaires se faisaient un plaisir d’évoluer en contres. Romain Métanire centrait ainsi pour son capitaine dont la reprise était contrée (18 e ) alors que Krivets, dans la foulée d’un cafouillage dans la surface mosellane, voyait sa frappe déviée par le dos de Tejeda sur sa ligne (26 e ). Et juste avant la pause, le Biélorusse voyait sa tête bien repoussée par Durand (42 e ).
À la reprise, Évian sonnait la révolt,e mais Thomas Didillon sortait le grand jeu face à Kamin (56 e ), puis Barbosa (58 e ). Désireux de se mettre à l’abri, le FC Metz mettait alors le pied sur l’accélérateur : Yeni Ngbakoto trouvait d’abord le poteau droit de Durand (59 e ) avant de buter, comme Ferjani Sassi, sur un défenseur adverse (60 e ). Quant à Daniel Candeias, il ne parvenait pas à régler la mire après avoir été idéalement mis sur orbite par son capitaine (62 e ).
Kaboré méritait l’expulsion
Entre-temps, José Luis Palomino était intervenu avec fougue dans les pieds de Keita (61 e ), signe que les hommes de Romain Revelli, bien que brouillons, n’avaient pas dit leur dernier mot. Il fallait ainsi une nouvelle intervention de Thomas Didillon sur une tête signée Angoula pour écarter le danger (68 e ) qui revenait une minute plus tard par l’intermédiaire de Betao dont la tentative passait de peu à côté (69 e ).
Le FC Metz entrait alors en résistance, faisant preuve d’un courage à toute épreuve. Avec beaucoup d’engagement, parfois à la limite à l’image de ce tacle de Moustapha Kaboré sur Angoula qui aurait pu mériter l’expulsion (75 e ).
À la finale, les Messins ont eu le mérite de parfaitement entamer leur rencontre et de trimballer sur la pelouse d’Annecy suffisamment de valeurs pour préserver ce maigre, mais ô combien important, avantage. Ils enchaînent ainsi une deuxième victoire d’affilée qui leur permet de revenir sur la troisième marche du podium grâce au succès du voisin nancéien face à Clermont (3-1).
Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)