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Le FC Metz fleurit sa maison


Les Messins ont gardé un temps d'avance sur le Paris FC, vendredi soir, à Saint-Symphorien. (photo RL)

Après leur succès à Ajaccio, les Messins sont parvenus à enchaîner une deuxième victoire d’affilée (2-1). Ils reprennent provisoirement la tête du championnat.

Avec ce FC Metz, rien n’est jamais simple. D’abord, les hommes de José Riga auraient dû tuer le match en première période. Ensuite, après l’heure de jeu, ils se sont dangereusement exposés en refusant le jeu qu’ils avaient pourtant plutôt bien maîtrisé auparavant.

C’est décidément une (fâcheuse) constante : les Messins sont branchés sur courant alternatif. Cette piste de travail reste donc d’actualité. Mais faut-il faire la fine bouche après ce succès (2-1) face au Paris FC? Le premier à domicile depuis le 29 août. D’autant qu’il faut remonter au 11 septembre pour retrouver la trace de deux victoires d’affilée… Les Lorrains ont donc fait le travail.

Kévin Lejeune et ses partenaires n’ont d’ailleurs pas traîné pour fleurir leur maison. Après une première tentative signée Ngbakoto (5 e ) et un mouvement de toute beauté du trio Lejeune-Falcon-Candeias mal conclu par Sassi (9 e ), Ngbakoto, avec la malheureuse complicité du défenseur parisien Cantini, voyait son centre terminer sa course dans les filets de Thébaux (1-0, 12 e ). Logique au regard de la bonne entame messine. Ce qui l’était moins, par contre, c’était cette absence coupable de la défense sur le centre de ce même Cantini… Grange n’en demandait pas tant pour égaliser dans la foulée (1-1, 17 e ).

Du coup, le FC Metz s’en est, une fois de plus, remis à l’un de ses ingrédients préférés : la force de caractère. Mais six occasions plus loin, on en était toujours à 1-1 à la pause.

Le bisou à Jayden Isaiah

Pire, sur un contre, Grange faisait passer quelques frissons dans la défense mosellane, mais l’ancien Nancéien ne cadrait pas (44e).

Metz s’apprêtait à ressasser ces occasions manquées dans le vestiaire lorsque Oberhauser se muait en… passeur décisif pour Ngbakoto. Après un contrôle en pleine course, le milieu envoyait une (délicieuse) praline dans les filets parisiens (2-1, 45+1). Un but splendide qui méritait bien les hourras du public et un bisou de son papa au jeune Ngbakoto junior, Jayden Isaiah…

Remis de leurs émotions, les Messins attaquaient la seconde période sur des bases assez similaires après une petite alerte fomentée par l’ex-Messin Socrier, annihilé par Oberhauser (46 e ). Peu importe. Metz espérait se mettre rapidement à l’abri. Mais là encore, le manque d’efficacité d’Özmen, seul dans la surface (52 e ), et de Candeias, qui oubliait Sassi en retrait (64 e ) avant de se heurter à Thébaux (70 e ).

Et puis… Et puis les Lorrains ont cessé de jouer. Mais pas de gagner. C’est bien l’essentiel…

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)

FC Metz – Paris FC 2-1

11 949 spectateurs. Évolution du score : 1-0 Cantini csc (11 e ), 1-1 Grange (17 e ), Ngbakoto (45 e ).

Cartons jaunes : Lejeune (60 e ), Santos (90+4) à Metz.

METZ : Oberhauser – Balliu, Rivierez, Özmen, Tiago Gomes – Sassi (81 e Mandjeck), Santos – Candeias (90+4 Ikaunieks), Ngbakoto, Lejeune (cap) – Falcon (86 e Djim)

 

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