Le corps d’une nonagénaire, qui souhaitait être inhumée, a été incinéré par erreur à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) à la place d’un homme mort 15 jours plus tôt en raison d’une méprise lors de l’identification du corps.
Le corps de la retraitée avait été placé après son décès en décembre en « case réfrigérée » à « la chambre funéraire de La Vecquerie, un équipement qui appartient aux Pompes funèbres Atlantique (PFA) », relate le quotidien Presse-Océan qui cite la famille de la nonagénéaire.
Saint-Nazaire. Un corps incinéré par erreur https://t.co/4262Nf4wQ4 Une négligence est à l’origine de cette terri… pic.twitter.com/7X0GrVDa6M
— Presse Océan (@presseocean) 29 Décembre 2015
L’inhumation devait avoir lieu deux jours plus tard. « Maman nous avait dit maintes fois son souhait d’être enterrée dans un cimetière nazairien et de ne surtout pas être incinérée », raconte l’une des enfants. Mais la veille de l’inhumation, ils ont appris qu’elle avait été incinérée à la place d’un homme trouvé mort dans la rue 15 jours auparavant.
Normalement l’identité de la personne à incinérer est contrôlée et un bracelet d’identité est attaché au poignet du défunt, enveloppé dans une housse mortuaire. Pour vérifier l’identité, il faut ouvrir la housse. « À ce qu’on nous a dit, ça n’a pas été fait », explique la fille de la défunte à Presse-Océan. Les enfants ont déposé plainte au commissariat.
Finalement les cendres de leur mère ont été placées dans un cercueil et inhumées où elle le voulait. « Mais quand je vais sur sa tombe, j’ai l’impression qu’elle n’est pas là », a raconté la fille de la défunte au quotidien.