« Tout laisse à penser » que le groupe de personnes interpellées ou abattues mercredi matin, lors d’un raid sur un appartement à Saint-Denis, pouvait commettre un nouvel attentat, a déclaré le procureur de Paris François Molins.
Lors de l’opération, « une nouvelle équipe de terroristes a été neutralisée et tout laisse à penser que, au regard de leur armement, leur organisation structurée et leur détermination, ce commando pouvait passer à l’acte », a déclaré François Molins lors d’une conférence de presse.
Les trois personnes interpellées, ainsi qu’un corps « criblé d’impacts » retrouvé dans les décombres n’ont pas encore été identifiés, a aussi annoncé le procureur de Paris. « Vers 4h45, le Raid est parvenu à interpeller trois individus, dont un était blessé par balle au bras. Ces trois hommes ont été immédiatement placés en garde à vue et leurs identités sont en cours de vérification », a-t-il ajouté. Abdelhamid Abaaoud et Salah Abdeslam, objets d’intenses recherches par les polices d’Europe, ne figurent pas parmi les huit individus appréhendés.
« Un corps criblé d’impacts » a également été découvert « dans les décombres de l’immeuble » mais son état « ne permet pas non plus à ce stade de l’identifier. »
L’assaut a été rude, les terroristes ayant préparé leur riposte à l’arrivée du Raid.
A Saint-Denis, la police a tiré « quasiment plus de 5.000 munitions » https://t.co/ipvjjlM21y
— France Info (@franceinfo) 18 Novembre 2015
Par ailleurs, lors des attentats perpétrés vendredi 13 novembre à Paris, « c’est un véritable arsenal de guerre qui a été utilisé », a rappelé François Molins. Le procureur a également affirmé qu’un SMS indiquant « on est parti, on commence » a été envoyé le soir des attaques du vendredi 13 novembre, à partir d’un téléphone portable découvert dans une poubelle à l’extérieur de la salle de concert du Bataclan. « Les investigations s’attachent bien évidemment à déterminer quel est le destinataire de ce message », envoyé à 21h42, peu avant l’attaque, a-t-il ajouté.
AFP/A.P