Le FC Barcelone a remporté le Mondial des clubs pour la troisième fois (un record) en battant les Argentins de River Plate 3-0 grâce à un doublé de Luis Suarez et un but de Lionel Messi, dimanche à Yokohama (Japon).
Déjà vainqueur en 2009 et 2011, le Barça, auteur d’un triplé Ligue des champions-Liga-Coupe du Roi, réalise donc le quadruplé et succède au Real Madrid au palmarès du Mondial des clubs. La troisième place est revenue à Hiroshima, vainqueur 2-1 des Chinois de Guangzhou Evergrande, champions d’Asie en titre.
Le Barça, grand favori, a eu besoin d’un peu plus d’une demi-heure pour percer la défense bien organisée et agressive des champions d’Amérique du Sud. Et c’est, bien sûr, Lionel Messi qui a trouvé la faille pour ouvrir la marque à 36e minute. À droite de la surface, Daniel Alves a centré pour Neymar, à gauche, le Brésilien a ensuite remis le ballon de la tête pour Messi qui, de l’extérieur du pied gauche, a marqué dans le petit filet.
Sur leur lancée, les Barcelonais auraient pu doubler la mise juste avant la pause, mais le tir de Suarez, après une belle passe de Messi, passait à côté des buts de Marcelo Barovero.
Ce n’était que partie remise pour l’international uruguayen, célèbre également pour ses morsures sur ses adversaires footballeurs. Quatre minutes après le retour des vestiaires, Suarez, lancé par Sergio Busquets et seul devant la surface, n’a laissé aucune chance à Barovero. Au sol, le gardien n’a pu qu’effleurer des pieds le ballon avant qu’il ne finisse dans ses buts.
Dès lors la partie était quasiment terminée d’autant que Suarez, auteur d’un triplé en demi-finale, allait réussir son doublé personnel après l’heure de jeu. Neymar, qui n’a pas marqué, a encore fait une passe décisive, son centre ayant été repris de la tête par l’Uruguayen pour le 3-0 du K.O.
Claudio Bravo, le gardien barcelonais, contraint au chômage technique en raison de la nette domination de son équipe, a pu quand même montrer ses talents. Il a ainsi détourné des poings un ballon envoyé d’une tête rageuse, de près, de Lucas Alario (77e).
AFP