L’Assemblée nationale a largement adopté mardi en première lecture, par 436 voix contre 34, la proposition de loi PS-UMP sur la fin de vie, qui instaure un droit à un endormissement pour les malades en phase terminale.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine,le 17 mars 2015 à l’Assemblée nationale à Paris. (Photo : AFP)
Ce vote dans l’hémicycle a été perturbé par un bref incident, des inconnus ayant jeté depuis les tribunes sur des députés de gauche des bouts de papier, sur lesquels était imprimé « Non à l’euthanasie » et « R comme résistance ».
Portée par les députés Alain Claeys (PS) et Jean Léonetti (UMP), cette loi doit permettre « à toute personne majeure et capable de faire connaître ses souhaits relatifs à sa fin de vie pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté », et d' »endormir plutôt que faire mourir » les patients atteints d’affections incurables et en situation de grande souffrance.
AFP