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Lactalis: la grande distribution regrette des « défaillances » humaines


999 produits ont été vendus malgré le rappel (photo: AFP)

Les distributeurs ont regretté mercredi des « défaillances » humaines dans le cadre de l’affaire Lactalis, et réclamé le blocage informatique du code-barre et appelé à revoir les procédures de retrait/rappel.

Les distributeurs étaient auditionnés par la commission des affaires sociales du Sénat dans le cadre de cette affaire.

Directeur qualité du groupe Carrefour, Stéphane Dufort a regretté une « mauvaise gestion des produits retournés en magasins par nos clients », soit plus de 9 000 boîtes dans le cas des lots de lait infantile Lactalis contaminé aux salmonelles.

« Malheureusement, un certain nombre de produits ont été remis par mégarde dans le circuit de distribution: c’est la principale cause de la défaillance identifiée », a-t-il affirmé.

Il a fustigé dans cette crise une information « morcelée », de la part de Lactalis (15 messages transmis en tout aux distributeurs, ndlr) et « peu transparente », les distributeurs n’ayant été informés de la fermeture de l’usine de Craon (Mayenne) que par la presse.

Directeur général du Galec, société coopérative des groupements d’achats des centres E. Leclerc, Sébastien Chellet a pour sa part précisé que « près de 195 000 produits » incriminés avaient été retirés de leurs magasins.

Mais « 999 produits ont été vendus »

Les distributeurs ont regretté mercredi des « défaillances » humaines dans le cadre de l’affaire Lactalis, et réclamé le blocage informatique du code-barre et appelé à revoir les procédures de retrait/rappel.

Les distributeurs étaient auditionnés par la commission des affaires sociales du Sénat dans le cadre de cette affaire.

Directeur qualité du groupe Carrefour, Stéphane Dufort a regretté une « mauvaise gestion des produits retournés en magasins par nos clients », soit plus de 9 000 boîtes dans le cas des lots de lait infantile Lactalis contaminé aux salmonelles.

« Malheureusement, un certain nombre de produits ont été remis par mégarde dans le circuit de distribution: c’est la principale cause de la défaillance identifiée », a-t-il affirmé.

Il a fustigé dans cette crise une information « morcelée », de la part de Lactalis (15 messages transmis en tout aux distributeurs, ndlr) et « peu transparente », les distributeurs n’ayant été informés de la fermeture de l’usine de Craon (Mayenne) que par la presse.

Directeur général du Galec, société coopérative des groupements d’achats des centres E. Leclerc, Sébastien Chellet a pour sa part précisé que « près de 195 000 produits » incriminés avaient été retirés de leurs magasins.

Mais « 999 produits ont été vendus » malgré le rappel, a-t-il ajouté, évoquant lui aussi des « défaillances humaines ».

Franck Geretzhuber, secrétaire général du groupe Auchan, a lui aussi regretté que « 52 produits aient été remis en vente » dans leurs supermarchés, sur les 42 000 retirés, accusant notamment « la multiplication des procédures ».

Les interpellant, Martial Bourquin, sénateur PS du Doubs, a alors estimé qu’il était « profondément inacceptable que 30 grandes surfaces aient continué à vendre » ces produits, conduisant à un « sentiment d’insécurité » chez les Français.

Il a également dénoncé « le fait que tous les ans des emplois sont supprimés à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, ndlr) », pourtant en charge des contrôles.

Parlant au nom de la FCD (Fédération du commerce et de la distribution), Stéphane Dufort a demandé que, face à la « banalisation » des retraits (plus de 1 000 messages en 2017) et des rappels (plus de 170 en 2017), il soit procédé à « une révision et une amélioration du guide de gestion des alertes alimentaires », afin de « moderniser et sécuriser les procédures de rappel ».

Le Quotidien/ AFP