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La planète foot s’extasie pour le Barça « faiseur de miracle » face au Paris SG


La presse espagnole a salué l'exploit des Barcelonais. (photo AFP)

« Faiseur de miracle », titre un site sportif en Chine : l’exploit historique de Barcelone, qualifié en quart de finale de la Ligue des champions en battant 6 à 1 au retour un PSG qui l’avait giflé 4 à 0 à l’aller, a fait le tour de la planète football.

L’agence chinoise « Xinhua » n’est pas en reste en parlant d’un « retour épique », preuve du retentissement de ce succès dans la plus importante compétition de clubs au monde.

Bien évidemment, l’Europe vibre aussi. « Vous êtes entrés dans la légende », barre la Une du journal sportif de Barcelone, Sport. Ses concurrents sont sur la même ligne éditoriale dans le pays.

Marca, le plus grand journal sportif du monde hispanique, salue « une remontée historique ». « Le Barça signe sa plus merveilleuse prouesse », écrit le Mundo Deportivo. La presse généraliste espagnole n’est pas moins enthousiaste. « Du jamais vu » souligne El Pais, le journal le plus lu d’Espagne, tandis que son rival El Mundo estime que « Barcelone réussit le miracle de sa vie ».

En France, la pilule a du mal à passer. « Inqualifiable » titre le grand quotidien sportif de référence, L’Equipe. La dernière fois que le journal avait utilisé ce terme, c’était au lendemain d’un célèbre France-Bulgarie du 17 novembre 1993 qui avait privé les Bleus du Mondial-1994.

« C’est assez fou quoi »

« C’est beaucoup d’incompréhension, parce qu’on se dit qu’après avoir gagné 4-0, comment est-il possible de perdre 6-1? C’est assez fou quoi », commente Lilian Thuram, champion du monde 1998, sur la radio RTL. Bixente Lizarazu, lui aussi champion du monde 98, lâche sur la même antenne: « Je pense que déjà dans l’approche psychologique de ce match-là, (les Parisiens) sont passés totalement à côté ».

Même la sphère politique française, en pleine campagne présidentielle agitée, est abattue, à l’image de Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France qui a twitté: « Triste, déçue, et cette fois pas à cause de la politique … FCBPSG ».

Ailleurs sur le vieux continent, on n’en croit pas ses yeux. « C’est in-putain-croyable ! Le plus grand match de l’histoire », a twitté Gary Lineker, ancien international anglais devenu chroniqueur célèbre à la télé. « Les Martiens », s’enflamme en Italie La Stampa au sujet des Barcelonais.

La Gazzetta dello Sport a la palme du plus beau jeu de mots en usant du mot « sei », qui veut dire aussi bien « tu es » et « six » pour écrire « Barcelone tu es fou ». Le journal rose épingle le coach du PSG Unai Emery avec un 3/10: « il a tout raté, du choix des joueurs à la gestion du match ».

En Allemagne aussi, la presse a la fièvre. « C’était Barcelone, la meilleure équipe du monde », loue Kicker, la bible du foot allemand, sur son site internet.

« Sept minutes dans l’histoire »

Le magazine décrit « une nuit magique du Nou Camp » et juge que « les Catalans se sont donné un énorme motif de motivation pour la fin de saison, où ils sont en lice pour les trois titres ». Bild, quotidien le plus lu d’Allemagne, fait dans l’extatique: « C’est arrivé pour de vrai! Barcelone déplace les montagnes (…) L’Espagne fête la plus grande Remuntada de l’histoire ».

Focus, toujours en Allemagne, revient en détail sur « les sept minutes de folie contre le PSG », « sept minutes entrées dans l’histoire de la Ligue des Champions ». Die Welt voit pour sa part les choses sous un angle germano-allemand et écrit: « Comment Marc-André Ter Stegen a rendu possible le miracle ».

Pour le quotidien, le gardien allemand de but de Barcelone « a pris une part essentielle au miracle. C’est le seul média à faire ça, car le reste de la presse mondiale salue, à l’image de Lizarazu, chroniqueur sur RTL, le « talent de Neymar qui a changé le cours de ce match ».

Le Quotidien / AFP

La statistique qui tue

Après la 85e minute, donc pendant près de 10 minutes, le PSG a réussi seulement quatre passes. Dont trois provenaient des coups d’envoi après les buts barcelonais. Les joueurs parisiens ont littéralement coulé sous une pression qu’ils se sont mises tout seuls, jouant avec une trouille de gosse anesthésiante dès la 1ère minute.