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La mise au point de Joubert pour son 425e match en DN


"Soit je suis numéro 1, soit je reste à la maison", affirme sans ambages Jonathan Joubert à propos de la sélection nationale. (photo archives LQ)

Ça y est, c’est officiel depuis dimanche : Jonathan Joubert est le nouveau recordman des matches en Division nationale avec 425 rencontres disputées depuis ses débuts, en 1999 avec Grevenmacher. Il a détrôné l’ancien joueur de la Jeunesse, Denis Scuto. Jonathan Joubert l’affirme aussi : il ne sera pas numéro 2 en sélection nationale, « c’est sûr et certain ».

Quelques jours après son retour de Bulgarie avec la sélection et tous les petits doutes nés de sa prestation honnête, mais sans plus, et alors qu’il y jouait la possibilité de concurrencer le nouveau n° 1, Anthony Moris, désigné par le sélectionneur, Joubert a été brillant. Et a prouvé pourquoi il était de bon ton de réclamer à cor et à cri, malgré les 37 ans qu’il aura aujourd’hui, qu’il reste! Fort d’un match cinq étoiles, il a toutefois balayé cette hypothèse presque définitivement au coup de sifflet final : «Je ne serai pas numéro 2, c’est sûr et certain. Soit je suis numéro 1, soit je reste à la maison. Il est possible que la Bulgarie ait été mon dernier match (NDLR : au niveau international).»

Jusqu’ici, son message avait été plus nuancé et il avait largement laissé entendre qu’il allait y penser, réfléchir à sa situation, ne fermant pas officiellement la porte. Reste qu’elle ne demeure entrouverte qu’en cas de suspension ou de blessure de Moris. On verra ce que fera Holtz de cet état de fait si la situation se présente. Mais aussi ce que Ralph Schon, le numéro 2 officieux (mais officiel désormais), pensera d’avoir désormais le cul entre deux chaises et la perspective d’être n° 2 quel que soit le n° 1…

En attendant, Joubert a tout fait pour nous faire regretter son choix. À son actif : des arrêts décisifs et du show. Une parade à l’horizontale (11e), une autre sur un tir flottant de Runser des 20 m (40e) et une détente de jeune homme le long de son poteau sur un plat du pied d’Arantes (80e), ainsi qu’un jaillissement parfait sur un centre de Bertino (38e). Mais aussi deux petits dribbles (sa spéciale, qu’il avait pourtant indiqué tenter de moins en moins, vu que tout le monde est désormais au courant) devant des attaquants hammois venus au pressing et quasiment une passe décisive sur une relance de 80 m, sur laquelle Turpel manque de devancer Alves de la tête (35e).

La saison passée, il était revenu invaincu (0-1) de son 400e match de DN sur les hauteurs du Op Flohr, contre le CSG. Mondorf aussi lui avait réussi, il y a dix jours (1-0). Décidément, cet homme-là sait comment profiter des grands moments… Jeudi, il aura droit à une soirée pizzas pour son anniversaire. Et au prochain match de DN au Nosbaum? Des feux d’artifice?

Le Quotidien