Le match de la 33e journée de Ligue 1 Bastia-Lyon a été arrêté dimanche, au stade Armand-Cesari de Furiani, après des échauffourées à répétition menées par des supporters corses.
La rencontre, perturbée par une cinquantaine de supporters bastiais qui ont pris à partie les joueurs lyonnais lors de l’échauffement, a débuté avec plus de 50 minutes de retard.
De nouvelles échauffourées ont éclaté à la mi-temps (0-0). Le gardien de l’OL, Anthony Lopes, « a été pris à partie par des supporters sur la pelouse… », a tweeté le club. Un deuxième incident grave qui a remis en cause la poursuite de la rencontre. Des discussions ont lieu à la pause entre responsables des deux clubs et les autorités, dans les couloirs du stade Armand-Cesari de Furiani.
Avant le début de la rencontre, alors que les Lyonnais terminaient leur échauffement, une cinquantaine de supporters bastiais ont envahi la pelouse pour s’en prendre violemment à une partie de l’équipe rhodanienne et de son staff. Après quelques minutes de bousculades, de coups et d’insultes, les membres de l’Olympique Lyonnais sont retournés au vestiaire et les supporters ont, eux, regagné leur tribune.
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LEs joueurs agressés à Furiani #TeamOL #SCBOL pic.twitter.com/ZvTguyHe1f— OL_Plus (@OL_Plus) 16 avril 2017
Une enquête en flagrance pour « violences » a été ouverte sur ces faits, a annoncé le procureur de la République Nicolas Bessone, arrivé sur place durant la rencontre. L’enquête a été confiée à la Direction départementale de la sécurité publique.
Vers 17h30, une réunion avait été organisée entre les deux capitaines, le Lyonnais Maxime Gonalons et le Bastiais Yannick Cahuzac, les deux présidents de clubs Pierre-Marie Geronimi et Jean-Michel Aulas, l’arbitre de la rencontre Amaury Delerue, le délégué de la Ligue de football professionnel (LFP) et la préfecture.
« Le protocole pour le début de match s’est ré-enclenché. Les Lyonnais vont jouer. Au prochain dérapage, match arrêté », avait prévenu sur Twitter le compte de la chaîne TV officielle de l’Olympique Lyonnais.
L’Olympique lyonnais a connu une rude semaine, après les violences commises jeudi soir par des supporters turcs en Europa League lors du match contre Besiktas.
Le Quotidien/AFP