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Jeff Strasser ne touche plus terre avant son jubilé


Jeff Strasser jongle entre son Fola, sa licence UEFA Pro et l'organisation de son jubilé. (photo Mélanie Maps)

Entre le Fola, son diplôme d’entraîneur et l’organisation de son jubilé, le 5 septembre à Mondorf, Jeff Strasser ne touche plus vraiment terre.

Depuis deux semaines, le coach du Fola a enfilé tellement de casquettes qu’il est obligé d’organiser son «Jeff Strasser and friends» depuis sa voiture, au téléphone, en rentrant de son stage de formation à Kaiserslautern.

Le Quotidien : C’est du boulot, d’organiser une rencontre comme celle-là?

Jeff Strasser : Disons que je passe pas mal de temps au téléphone en rentrant de mon stage à Kaiserslautern. C’est une façon d’optimiser mon temps. C’est difficile de contacter une cinquantaine d’anciens coéquipiers, qui ont tous leurs occupations. Forcément, beaucoup répondent que s’ils ont le temps, ils viendront.

Quels sont les absents qui vous laissent le plus de regrets?

Le même jour, Roman Weidenfeller s’est déjà engagé pour le jubilé de Dédé, qui se jouera à Dortmund devant plusieurs dizaines de milliers de personnes, alors je comprends qu’il préfère ça à jouer à Mondorf devant 3 000 personnes. Pareil pour Robert Pires, qui serait lui aussi venu s’il ne jouait pas un match de charité pour l’association d’Éric Carrière, à Lyon. Dommage. Ils avaient envie de venir. Mais pour moi, c’est déjà une fierté que des hommes comme ça me répondent.

Dédé fait son jubilé. Pourquoi ce match du 5 septembre n’est-il pas présenté comme tel vous concernant. Comme un jubilé, tout simplement?

Je rassemble des potes de Mönchengladbach, Metz, Kaiserslautern. Un jubilé, tu fais ça dans un club où tu as joué. En plus, là, c’est couplé avec les festivités du centenaire de l’US Mondorf.

Pourquoi avoir attendu aussi longtemps? Pour le faire justement dans le cadre du centenaire du club?

Un match d’adieu, on le fait directement quand on arrête sa carrière et moi je ne l’ai pas fait. Et puis j’en parlais avec mon frère (NDLR : Christian, qui s’occupe de l’USM) et l’idée est née de faire les deux en même temps. Mais pour moi, organiser un tel match n’était pas une obligation non plus. Si je n’en avais jamais fait, cela ne m’aurait pas manqué, mais là, le principe était de rassembler des amis et de remplir le stade de Mondorf. J’espère d’ailleurs que la capacité du stade sera suffisante pour un tel match.

Et votre forme physique, elle est comment pour un tel match?

Ah, l’avantage c’est que le rythme d’un match comme celui-là ne sera pas très élevé. Certains seront en surcharge pondérale et d’ailleurs, il y en a qui m’ont dit : « Ah, mais je ne peux plus jouer » et qui ne seront là qu’au bord du terrain. D’ailleurs, Guy Hellers fera coach de l’une des deux équipes.

Vous avez pris combien de kilos, vous, depuis votre dernier match pro?

Je pèse le même poids. De toute façon, en ce moment, avec la charge de travail et le stress lié à ma formation d’entraîneur… Mais ce n’est pas parce que je n’ai pas grossi que je suis bien physiquement ni que j’ai la même endurance.

Combien de joueurs avez-vous définitivement convaincus et combien de Luxembourgeois y aura-t-il?

Nous sommes vingt-six pour l’instant. Je viens d’apprendre que Christian Ziege sera là. Sinon, Manou Cardoni, Gordon Braun, Fons Leweck, Sébastien Rémy… seront là.

Et Gattuso, c’est confirmé?

C’est un joueur que j’ai connu au travers de mon frère. Un gars super sympa et très humain qui l’a prouvé en passant dire bonjour à Mondorf il y a peu. Souvent, ce sont ceux qui sont les plus méchants sur le terrain qui sont les plus gentils en dehors.

Comme vous?

Moi ? Oui, disons que je n’étais pas un doux…

Le Quotidien

Prévente sur internet : info@usmondorf.lu jusqu’en début de la semaine prochaine, puis au café Algarve de Mondorf. Tickets : 20 euros.

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