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Intrusion dans une centrale : 4 mois avec sursis pour 22 militants Greenpeace


Le 28 novembre, 22 militants s'étaient introduits dans la centrale de Cruas-Meysse pour dénoncer la "vulnérabilité" des installations. (photo AFP)

Les 22 militants de Greenpeace qui s’étaient introduits en novembre 2017 dans la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, dans le sud-est de la France, ont été condamnés jeudi à quatre mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende.

Parmi ces activistes poursuivis pour intrusion, les trois militants qui étaient déjà sous le coup d’un sursis ont en outre écopé d’une mise à l’épreuve de 18 mois. Le chargé de campagne de l’ONG Yannick Rousselet, poursuivi pour complicité, est lui relaxé. Greenpeace France a également été condamnée à 25 000 euros d’amende et 50 000 euros pour le préjudice moral. Une expertise a été ordonnée pour évaluer le préjudice matériel.

Le 28 novembre, ces 22 militants s’étaient introduits dans la centrale nucléaire pour dénoncer la « vulnérabilité » des installations, en particulier les « failles » dans la sécurité des piscines d’entreposage du combustible usé, notamment dans le contexte de risque terroriste.

Après Cattenom

« Le fait de ne pas avoir été condamné à de la prison ferme est capital. C’est très important pour nous », a réagi Yannick Rousselet. « On se donne un peu de temps pour décider ou non de faire appel ».

En février, huit militants de l’ONG qui s’étaient introduits en octobre 2017 sur le site mosellan de Cattenom avaient été condamnés à des peines allant de 5 mois de prison avec sursis à deux mois ferme – une première – pour deux d’entre eux. Ils ont fait appel du jugement.

Le Quotidien/AFP