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Introspection sur la maçonnerie (2)

490_0008_14803322_201707061811_0001À l’occasion du tricentenaire (du regroupement de quatre loges londoniennes en une Grande Loge), la Grande Loge de Luxembourg (GLL) vient de publier une plaquette commémorative, 1717-2017. Quelques réflexions sur le Tricentenaire de la franc-maçonnerie (ISBN 978-2-9199475-0-8).

Quant à sa propre constitution, la loge Les Enfans de la Concorde fortifiée remonte à l’époque du département des Forêts (1803), et s’est établie comme loge centrale à l’époque néerlandaise, alors que le prince Frederik occupait la fonction de Grand-Maître de la franc-maçonnerie néerlandaise. Frederik n’était autre que le frère du Roi Grand-Duc Guillaume III et du prince Henri (lieutenant-représentant de ce dernier au Grand-Duché de Luxembourg).

Le XIXe siècle avait été en quelque sorte l’âge d’or des francs-maçons luxembourgeois, seulement gênés par le vicaire apostolique (évêque) ultramontain (c.-à-d. inconditionnellement dévoué au Vatican) Jean-Théodore Laurent (révoqué en 1848), alors que le Roi Grand-Duc (de confession protestante) siégeait loin du Luxembourg (à La Haye).

La plaquette commémorative contient des articles historiques et philosophiques de Jean Schiltz (Grand-Maître), Paul Geisen (G.-M. d’honneur), Jean-Marie Kreins (Grand Orateur), Paul Rousseau, Johny Thill (Zur Bruderkette, une loge «travaillant» en langue allemande) et Marc Crochet (Les Enfans de la Concorde fortifiée). Notons encore qu’une loge anglophone fait partie de l’obédience exclusivement masculine qu’est la GLL.

Jean Rhein