La SNCF prévoit mercredi et jeudi un trafic «perturbé» mais «moins que la semaine dernière», avec notamment 3 TGV sur 4 et 4 RER sur 5 en circulation, en raison d’un nouvel appel à la grève de la CGT-Cheminots et SUD-rail, selon un communiqué.
En province, la SNCF annonce 2 TER sur 3 et 6 Intercités sur 10. Il s’agira du cinquième épisode de grève des cheminots SNCF depuis début mars pour défendre leurs conditions de travail. Ce mouvement s’inscrit également dans la contestation du projet de loi travail. Dans le détail, en région parisienne, la SNCF s’attend à un trafic «normal» sur la ligne A du RER, ainsi que les lignes H et K du Transilien, et quasi normal (90%) sur le RER D.
Sur les lignes B et U, environ 4 trains sur 5 sont attendus, et sur le RER E et la N, 3 sur 4. Les liaisons les plus touchées seront les Transilien J, L et R, avec 1 train sur deux, ainsi que le RER C et la ligne P, avec 2 trains sur 3. Sur les grandes lignes, les principales difficultés se retrouveront en Pays-de-Loire, dans le Centre et le Sud-Ouest, avec 2 TGV sur 3 prévus, ainsi que dans le Sud-Est (7 TGV sur 10). Ailleurs, la fréquence des TGV sera plus élevée et normale sur Ouigo.
A l’international, les Eurostar, Thalys et Alleo devraient circuler normalement. En revanche, le trafic des trains Lyria (Suisse), Elipsos (Espagne) et SVI (Italie) sera perturbé. Côté Intercités, aucun ne roulera la nuit, contre 6 sur 10 en journée en moyenne, avec d’importantes perturbations sur les lignes Paris-Bourges-Montluçon (1 train sur 4), Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Nevers (1 train sur 2).
La semaine dernière, la SNCF avait dénombré environ 15% de grévistes, la CGT-cheminots, qui appelle à des grèves reconductibles chaque mercredi et jeudi, «plus d’un cheminot sur trois». Les négociations avec la direction de la SNCF sur un nouvel accord sur le temps de travail et avec le patronat du secteur ferroviaire sur une convention collective harmonisée pour l’ensemble du secteur (fret/voyageurs, SNCF/privé), en vue de l’ouverture élargie à la concurrence à partir de 2020, sont entrées dans leur dernière phase.
Le Quotidien/AFP