La FNSEA a réclamé lundi la proclamation de l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux vignerons dont les domaines ont été affectés par les orages de grêle ces derniers jours de surmonter les pertes qui en découlent.
« Cela ne suffira pas face au travail gâché mais c’est le premier moyen pour garder le cap et l’espoir », indique le principal syndicat agricole dans un communiqué, après que de violents orages ont touché les vignobles de Chablis, Cognac et Beaujolais. « C’est aux préfets désormais de prendre la mesure des dégâts et la seule mesure qui convienne est l’état de catastrophe naturelle pour les zones concernées », écrit le syndicat.
#grêle : L’état de catastrophe naturelle doit être decreté ds les vignobles touchés de Chablis, Cognac & Beaujolais https://t.co/QAMIoHFcxK
— La FNSEA (@FNSEA) 30 mai 2016
Seuls 15% des 800 000 hectares de vignes françaises sont assurés.
Entre vendredi et dimanche des milliers d’hectares ont été affectés, voire hachés par les grêlons : selon Jérôme Despey, président du conseil vin de l’établissement public FranceAgriMer, « les impacts les plus forts se trouvent en Bourgogne et en Charente ». Dans l’Yonne, les viticulteurs chablisiens rappellent qu’ils avaient déjà eu à subir la grêle quinze jours plus tôt et le gel fin avril.