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Fusillade dans un lycée du sud-est de la France, un élève interpellé


Le suspect interpellé est un élève de 17 ans de cet établissement scolaire. Il était armé d'un fusil, de deux armes de poing et de deux grenades. (photo AFP)

Une fusillade dans un lycée du sud-est de la France a fait au moins huit blessés et un élève de l’établissement a été interpellé en possession de plusieurs armes, a-t-on appris jeudi de source policière.

Selon un bilan du ministère de l’Intérieur, huit personnes ont été blessées légèrement -dont trois touchées par des plombs- au cours de cette fusillade survenue en milieu de journée dans le lycée Tocqueville à Grasse. Le proviseur fait partie des blessés.

Le suspect interpellé est un élève de 17 ans de cet établissement scolaire. Il était armé d’un fusil, de deux armes de poing et de deux grenades, a-t-on appris de source policière. Le suspect paraît avoir agi seul, selon cette source, alors que les enquêteurs avaient initialement émis l’hypothèse d’une seconde personne en fuite.

« Tous les établissements scolaires » de la ville ont été confinés, a annoncé sur Twitter le recteur de Nice, Emmanuel Ethis. Dans un autre tweet, le recteur demande « aux parents de ne pas s’y rendre », assurant que « les élèves (sont) en sécurité ». Une cellule de crise a été installée et les plans particuliers de mise en sécurité ont été déclenchés.

La piste terroriste écartée

La ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem était en route vers l’établissement jeudi à la mi-journée. « L’évacuation sécurisée des élèves est quasiment terminée et la procédure de sécurisation » par les forces spéciales du Raid « est en cours », a-t-on ajouté au ministère.

L’enquête ne s’oriente « pas du tout » sur la voie du terrorisme, a déclaré le président LR de la région Paca, Christian Estrosi qui s’est rendu sur place après la fusillade. « On est plutôt sur quelqu’un qui semble avoir des problèmes psychologiques. » Il a par ailleurs assuré que, vers 14h, tous les parents des enfants blessés avaient été prévenus que « les parents non prévenus peuvent considérer que leur enfant est à l’abri ».

Le Quotidien/AFP