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François Hollande remet la Légion d’honneur aux héros du Thalys


Le Président Francois Hollande sert la main d'Anthony Sadler, sous le regard d'Alek Skarlatos et de Spencer Stone le 24 août 2015 à l'Elysée. (Photo : AFP)

Les Américains Spencer Stone, 23 ans, Alek Skarlatos, 22 ans (deux militaires en vacances) leur ami Anthony Sadler, 23 ans, et le Britannique Chris Norman, 62 ans, ont été « faits chevalier de la Légion d’honneur » par le président français.

La remise de la décoration s’est déroulée en présence des Premiers ministres belge, Charles Michel, et français, Manuel Valls, et de plusieurs ministres du gouvernement socialiste français, dont le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Des représentants des services de police et de secours et des médecins étaient également présents.

Le président français a rendu hommage à leur « courage » et à leur « sang-froid », jugeant qu’ils incarnaient « le bien » de « l’humanité » face au « mal qui est le terrorisme ».

En marge de la cérémonie, Chris Norman, « très très honoré » d’être décoré par la France, s’est dit « heureux d’être en vie ». « Je pense que d’une façon ou d’une autre, nous serons confrontés de nouveau à ce genre de problème et je vous invite tous à penser à ce que vous ferez dans cette situation. Agissez si l’occasion se présente », a-t-il plaidé, reprenant une position déjà affichée dimanche par les trois Américains.

Le passager français ayant dès le début tenté de neutraliser le suspect – un homme de 28 ans travaillant pour une banque française à Amsterdam et qui souhaite garder l’anonymat – ainsi qu’un Franco-américain, Mark Moogalian, 51 ans, blessé par balle pendant l’attaque et toujours hospitalisé à Lille (nord) seront aussi décorés, ultérieurement, a indiqué l’entourage du chef de l’Etat.

Outre ces six hommes, les autorités saluent également le rôle joué par un autre Français. Il s’agit d’un agent des chemins de fer en congés au moment des faits, dont Spencer Stone a dit dimanche lors d’une conférence de presse à l’ambassade des Etats-Unis à Paris qu’il les avait aidés à maîtriser El Khazzani.

Le Quotidien/AFP