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France : une fillette de 3 ans victime de violences, entre la vie et la mort


La jeune femme de 23 ans, et son compagnon, âgé de 27 ans et qui n'est pas le père de l'enfant, ont été mis en examen dimanche pour "violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente". (Illustration : AFP)

Une fillette de 3 ans, victime de coups et de brûlures à Dole (Jura), a été hospitalisée et se trouvait entre la vie et la mort, tandis que sa mère et le compagnon de celle-ci ont été placés en détention, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

La jeune femme de 23 ans, et son compagnon, âgé de 27 ans et qui n’est pas le père de l’enfant, ont été mis en examen dimanche pour « violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente », a indiqué le parquet de Besançon en charge du dossier, confirmant une information du quotidien Le Progrès. Le couple conteste avoir été violent avec l’enfant, assurant que la fillette se serait blessée au court de crises d’épilepsie, a précisé le parquet.

La petite fille avait été amenée vendredi à l’hôpital par sa mère après être tombée dans le coma, a précisé la vice-procureure de Besançon, Margaret Parietti. D’après le premier bilan des médecins, la jeune victime présente une hémorragie intracrânienne et une fracture de la clavicule droite, ainsi que de nombreux hématomes et des traces de brûlures. « La petite fille est dans le coma et son pronostic vital est toujours engagé », a noté lundi matin la magistrate. « On ne sait pas encore exactement pourquoi elle est tombée dans le coma. C’est probablement la conséquence de cette maltraitance », a-t-elle ajouté.

Outre les violences récentes relevées par les médecins, les enquêteurs pensent que l’enfant, déjà paralysée d’un côté, a été victime de violences antérieures, depuis 2015. Elle vivait dans un appartement du quartier populaire des Mesnils-Pasteurs avec sa mère, une jeune femme isolée sujette à d’importantes difficultés sociales. Cette dernière fréquentait un nouveau compagnon depuis janvier.

Le couple encourt 20 ans de réclusion criminelle.

Le Quotidien/AFP