Le président américain Donald Trump a accepté l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron d’assister au traditionnel défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées à Paris, ont annoncé Paris et Washington dans deux communiqués distincts.
«A cette occasion, des soldats américains participeront à ce défilé aux côtés de leurs camarades français», a indiqué la présidence française, rappelant que le défilé commémorerait cette année «le centenaire de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale». «Le président Trump est impatient de réaffirmer les liens d’amitié forts entre l’Amérique et la France», a réagi la Maison Blanche dans un communiqué.
A l’occasion de leur rencontre à Paris, «les deux dirigeants accentueront le solide partenariat économique et en matière de lutte antiterroriste qui unit leurs deux pays et discuteront de nombreuses autres questions d’intérêt commun», a détaillé la présidence américaine. Selon l’Elysée, Donald Trump n’accompagnera pas son homologue français le 14 juillet après-midi à Nice, dans le sud-est de la France.
Emmanuel Macron doit y rendre hommage aux victimes de l’attentat jihadiste qui avait fait un an plus tôt 86 morts et 434 blessés. Le président français avait renouvelé mardi lors d’un entretien téléphonique avec son homologue américain une invitation lancée lors de leur rencontre en marge d’un sommet de l’Otan, fin mai à Bruxelles. La présence à Paris de Donald Trump, qui sera sans doute accompagné de son épouse Melania, le jour de la fête nationale promet d’être un nouveau temps fort diplomatique du début de mandat d’Emmanuel Macron, après son sommet avec le président russe Vladimir Poutine, le 29 mai sous les ors du château de Versailles.
Les relations entre les dirigeants français et américain ont été jusqu’à présent rugueuses, Emmanuel Macron défiant son homologue américain qui a décidé de sortir de l’accord de Paris sur le climat en parodiant son slogan de campagne par cet appel : «Make our planet great again» (rendez sa grandeur à notre planète). Le président français avait aussi fait couler beaucoup d’encre en résistant à la poignée de main virile de Donald Trump lors de leur rencontre à Bruxelles.
Le Quotidien/AFP