Une nouvelle perquisition a eu lieu lundi au siège du Front national, formation de la candidate à la présidentielle française Marine Le Pen, dans le cadre de soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen, a annoncé le parti d’extrême droite.
« Pour la seconde fois a lieu une perquisition des mêmes bureaux, s’agissant des mêmes faits présumés, ce qui confirme que la première perquisition a été infructueuse », a déclaré le parti dans un communiqué. Le FN a dénoncé « une opération médiatique » visant à « perturber le bon déroulement de la campagne électorale présidentielle et de tenter de nuire à Marine Le Pen au moment même où sa candidature effectue une importante percée dans les intentions de vote, notamment pour le second tour ».
Vendredi, Mme Le Pen a démenti avoir reconnu l’emploi fictif de son garde du corps comme assistant parlementaire, contredisant un rapport de l’organisme antifraude de l’Union européenne. Cet organisme avait été saisi en mars 2015 par le président du Parlement européen, Martin Schulz. A cette époque, les soupçons portaient sur les conditions dans lesquelles étaient employés et payés 20 assistants d’élus FN au Parlement européen, car leurs noms apparaissaient aussi sur l’organigramme du parti en France.
En parallèle, le parquet de Paris s’est saisi du dossier qui a débouché mi-décembre sur l’ouverture d’une enquête confiée à des juges d’instruction.
Le Quotidien / AFP