Accueil | Actualités | France : elle accouche dans les toilettes, abandonne le bébé, et prend son avion

France : elle accouche dans les toilettes, abandonne le bébé, et prend son avion


Le drame s'était déroulé dans les toilettes de l'aérogare d'Orly-Sud. (Photo : AFP)

Une jeune femme avait accouché dans les toilettes de l’aéroport d’Orly, avant d’y abandonner son bébé, viable et vivant: l’enfant à peine né était mort 11 jours plus tard, d’hypothermie, rappelle le quotidien français Le Parisien.

Âgée de 23 ans, la mère de l’enfant comparaît depuis ce vendredi devant la cour d’assises du Val-de-Marne. Elle est jugée pour « délaissement de mineur de moins de 15 ans suivi de mort ».

Rappel des faits : le 13 juin 2014, juste avant de s’envoler pour la Martinique, la jeune femme se rend aux toilettes de l’aérogare d’Orly-Sud. Elle en ressort trente minutes plus tard en laissant derrière elle… un nourrisson. A l’abri des regards, la mère a accouché avant de prendre son avion.

« Un petit paquet », trouvé au sol

Une heure plus tard environ, une femme de ménage découvre au sol le bébé. Elle décrit « un petit paquet », enveloppé de papier hygiénique. Le nourrisson est dès lors envoyé en réanimation pédiatrique à Paris, mais affiche un état neurologique inquiétant. Il meurt onze jours plus tard, des conséquences d’une hypothermie.

La jeune mère est retrouvée grâce à la vidéosurveillance de l’aéroport. Le 11 septembre 2014, à son retour en métropole, elle est interpellée.

Un nouveau déni de grossesse?

Alors interrogée, elle reconnaît d’abord qu’il s’agit bien de son bébé et donne le nom du père. Elle explique avoir eu un déni de grossesse… puis revient sur ses paroles. En proie à de douloureux maux de ventre au cours de la matinée du 13 juin 2014, elle explique avoir accouché finalement dans les toilettes de l’aéroport mais, paniquée, elle n’avoir pas osé demander de l’aide. C’est alors qu’elle aurait enveloppé l’enfant espérant, dit-elle, que quelqu’un le découvre.

Le procès, qui débute ce vendredi, devra déterminer si Gaëlle a agi ainsi par crainte du jugement de ses proches.