Deux hommes soupçonnés d’avoir projeté d’attaquer une école ou des policiers ont été mis en examen à Paris par un juge antiterroriste et placés en détention provisoire vendredi dernier, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Ils ont été interpellés le 25 mars, dans le cadre d’une enquête confiée trois jours auparavant à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avant d’être mis en examen le 29 mars pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », a indiqué le parquet de Paris.
Le principal suspect, interpellé en Seine-et-Marne, présente « une très forte instabilité psychiatrique » et une « tendance suicidaire » qui aurait pu le pousser à passer à l’acte, selon une source proche de l’enquête.
Tous deux nés en 1998
Présenté comme « un admirateur de Mohamed Merah », il était connu des services de renseignement, selon une deuxième source proche des investigations. Mais il n’a « aucun lien avec la mouvance radicale », selon une autre source. Cet homme, né en 1998, voulait s’en prendre à une école maternelle ou à des fonctionnaires de police, dont un policier qui l’avait arrêté dans le passé dans une affaire de droit commun.
C’est lorsqu’il a commencé à vouloir se procurer des armes que la justice a été saisie et que le parquet a décidé de son interpellation, a expliqué une source. « Il n’y a pas eu d’acte de préparation, pas de repérage », a souligné une source proche de l’enquête, indiquant qu’il évoquait « ses projets à l’oral ».
Le deuxième homme, lui aussi né en 1998, n’était pas autant impliqué dans le projet et est soupçonné d’avoir pu lui apporter une aide.
LQ/AFP