Deux hélicoptères d’une école de l’armée de Terre se sont écrasés dans des circonstances encore inconnues vendredi matin dans le Var, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, faisant cinq morts.
Les deux appareils se sont écrasés – sans doute après s’être percutés – au sud du lac de Carcès, sur sa rive, près de Brignoles. Dans l’un des hélicoptères, les secours ont retrouvé trois corps. Une quatrième victime a été retrouvée dans l’autre hélicoptère, selon la préfecture du Var. Un cinquième corps était recherché sous la carlingue d’un appareil, selon les gendarmes. Les victimes de la catastrophe étaient tous des officiers, a ajouté une source proche de l’enquête, confiée au parquet de Marseille et menée par la section de recherches de la gendarmerie de l’air.
Sur place, à proximité immédiate des lieux de l’accident, deux hélicoptères de gendarmerie participaient encore en fin de matinée à des recherches. Une petite route serpentant dans un bois, près du lac de Carcès, était barrée par des camions de pompiers.
Les hélicoptères impliqués dans l’accident sont deux Gazelle de l’École de l’aviation légère de l’Armée de terre (EALAT), dont une des bases est implantée au Cannet des Maures, a encore précisé la préfecture du Var dans un communiqué.
La Gazelle, dont les premiers exemplaires sont entrés en service dans l’armée au début des années 1970, est un hélicoptère léger de reconnaissance et d’attaque de fabrication française. Créée en 1957, la base du Cannet des Maures accueille aujourd’hui une des implantations de l’école de l’Aviation légère de l’armée de Terre. Elle regroupe l’état-major de l’école et trois centres de formation, dont la base école général Lejay (BEGL). La BEGL opère 27 Gazelle, 17 Fennec et 13 Puma.
Le Quotidien/AFP