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France : 25 ans de prison pour l’aide-soignante empoisonneuse de retraités


La jeune femme de 34 ans encourrait la perpétuité et l'avocat général avait requis 30 ans de réclusion. (photo AFP)

L’aide-soignante poursuivie pour l’empoisonnement de 13 personnes âgées vulnérables, dont 10 sont mortes, dans une maison de retraite près de Chambéry, a été condamnée mardi à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Savoie.

Ludivine Chambet, 34 ans, a vu reconnue l’altération de son discernement au moment des faits, commis entre septembre 2012 et novembre 2013. Elle encourrait la perpétuité et l’avocat général avait requis 30 ans de réclusion.

La jeune femme était poursuivie pour avoir administré pendant un an des mélanges de psychotropes (neuroleptiques et antidépresseurs) à des personnes âgées, dont aucune n’avaient exprimé l’envie d’abréger sa vie. Les personnes visées, huit femmes et cinq hommes de 76 à 96 ans, étaient accueillies dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) situé à Jacob-Bellecombette (en Savoie), relevant du Centre hospitalier de Chambéry.

L’examen de son ordinateur personnel, dont elle a toujours reconnu être l’unique utilisatrice, avait révélé une liste de recherches en ligne terrifiantes sur les différents moyens de tuer quelqu’un par le biais de médicaments.

« Aussi improbable que ça puisse paraître, je ne m’en rappelle pas. À aucun moment je me revois faire ces recherches », avait tenté d’expliquer Ludivine Chambet à la barre. Elle s’était décrite divisée entre « la gentille Ludivine » qui voulait « apaiser » ses victimes et « la méchante Ludivine ».

Le Quotidien/AFP

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