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Fonds d’investissement : Artemis est dans l’attente


James Young, chef des ventes internationales à Artemis. (photo DR)

Bien qu’elle vende des fonds au Grand-Duché, Artemis n’envisage pas d’ouvrir tout de suite un bureau au pays.

Créée en 1997 et installée à Londres, la société de gestion britannique Artemis Fund Managers Limited a organisé il y a peu son premier «séminaire» à destination de la presse européenne. Nous avons profité de l’occasion pour l’interroger sur les véhicules d’investissement luxembourgeois et sur les relations entre la City et la place financière.

Début octobre 2015, Artemis informait que ses fonds OEIC (open-ended investment company : l’équivalent en droit anglais d’une société d’investissement à capital variable, sicav) étaient « visés à la vente au Luxembourg ». James Young, le chef des ventes internationales, a soutenu au Quotidien qu’Artemis a « pensé au lancement d’une sicav luxembourgeoise ou d’un OEIC de Dublin bien avant que le Brexit se produise ».

Apparemment, le groupe britannique ne sait pas encore s’il lancera des fonds au Grand-Duché ou en Irlande. « Nous ne sommes pas pressés pour le lancer », nous a-t-il confié. James Young a avisé que sa société de gestion n’avait pas l’intention « d’ouvrir un bureau au Luxembourg ni dans un autre endroit en Europe continentale ».

Niveau d’expertise élevé au Grand-Duché

Un bureau local n’a de sens, selon lui, que si Artemis croit qu’il ne peut pas servir ses clients de façon adéquate depuis Londres. Ou bien si les actifs ou la base de clients ont augmenté de telle façon qu’elle ne pourra «pas faire sans un bureau à Luxembourg» .

Le chef des ventes internationales a confirmé qu’il appréciait les clients luxembourgeois, car leur niveau d’expertise était « très élevé ». Sur les relations entre la City et la Place, James Young a répondu : « Je ne peux pas dire si le Luxembourg est amical envers la City », mais les clients luxembourgeois sont « ouverts envers Artemis et moi ».

Aude Forestier