Fabienne Kabou, condamnée à 20 ans de réclusion criminelle le 24 juin pour avoir assassiné sa fillette en l’abandonnant à marée montante sur une plage de Berck (dans le Pas-de-Calais), a fait appel de la décision de justice vendredi.
Son avocate, Me Fabienne Roy-Nansion, a déposé cet appel vendredi au greffe de la cour d’assises du Pas-de-Calais, à Saint-Omer, a rapporté une source judiciaire. L’affaire sera vraisemblablement rejugée à la cour d’assises de Douai, toujours dans le Nord.
Le verdict avait été jugé « effrayant » pour une femme « malade » par Me Roy-Nansion, à l’issue du procès de cinq jours. L’avocat du père de la petite Adélaïde avait lui-même dit sa surprise d’envoyer cette femme 20 ans en prison « alors que nous savons qu’il s’agit d’une grande malade mentale ».
Selon ses aveux, Fabienne Kabou s’était rendue le 19 novembre 2013 de son domicile de Saint-Mandé, en région parisienne, à Berck dans le but de noyer Adélaïde, qui, durant sa courte vie, n’aura pas eu d’existence légale, faute d’avoir été inscrite à l’état civil.
Aux enquêteurs comme à la barre, Fabienne Kabou avait évoqué la sorcellerie pour expliquer son crime.