« Vous savez que je n’aime pas les injustices, j’espère qu’on m’a bien entendu »: Michel Platini a plaidé mardi au Tribunal arbitral du sport (TAS) sa levée de suspension dans l’affaire du paiement controversé de 1,8 million d’euros. Il attend maintenant la décision, vendredi au plus tard.
Mardi après-midi, « c’est une audience assez exceptionnelle » qui s’est tenue devant la plus haute juridiction sportive, basée à Lausanne, selon son secrétaire général, Matthieu Reeb, puisqu’on y a parlé de « gouvernance au plus haut niveau ».
Si la suspension provisoire du patron de l’UEFA était levée, il pourrait alors présider le tirage au sort de l’Euro-2016 samedi soir à Paris. Cela serait une victoire symbolique, même si une menace bien plus lourde pèse sur lui : une radiation à vie du monde du football dans le cadre du jugement sur le fond de la justice interne de la Fifa, attendu avant Noël.
Lire aussi : tous les articles sur Michel Platini en lien avec le scandale Fifa
Qu’a dit Platini devant le TAS ? Rien n’a filtré officiellement. L’ex-triple Ballon d’Or est parti comme il était arrivé, souriant, au volant de sa berline noire allemande, accompagné de ses avocats. « Je ne dirai rien de plus que ce que je vous ai déjà dit : je dirai la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, je le jure », avait lâché l’ex-meneur des Bleus avant d’entrer dans les locaux.
« Mes avocats ont été très bons. Est-ce que je serai au tirage au sort samedi soir ? Allez demander (aux juges du TAS) », a-t-il lancé en partant, avec la même bonhommie, imper sombre, cravate grise sur chemise bleue.