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FC Metz – Samy Kehli : « Je voulais tenir jusqu’au bout »


Samy Kehli a suivi la préparation du FC Metz et joué deux matches de L2 avant de vivre l’essentiel de la phase aller avec la réserve. En CFA 2, il a inscrit trois buts et délivré quatre passes décisives. (photo Républicain lorrain)

Après deux ans d’exil en Belgique, Samy Kehli voulait s’imposer à Metz. Le milieu offensif n’a quasiment pas joué lors de la phase aller, mais il s’est accroché…

Samy Kehli espère avoir sa chance lors de la seconde partie de saison. Peu importe le poste, même s’il ne serait pas contre l’idée d’être essayé sur le front de l’attaque messine.

Quelles sont vos premières impressions sur ce ministage de préparation avec un nouvel entraîneur?

Samy Kehli  : On sent beaucoup d’envie. C’est souvent le cas après un changement de coach, tout le monde veut se montrer. On est justement ici pour travailler la cohésion de groupe et mieux faire connaissance avec le staff. Côté terrain, l’accent est surtout mis sur l’aspect physique et la tonicité, parce qu’il faudra avoir des jambes contre Sochaux.

Vous n’avez joué que deux matches de Ligue 2 (75  minutes) lors de la phase aller. Comment avez-vous vécu cette période?

J’ai été blessé quatre semaines aussi, une grosse béquille qui a stoppé ma progression. Je suis revenu, j’ai travaillé à l’entraînement… J’ai toujours bossé en fait, mais il y a eu ces choix du coach, que je respecte. Mais, forcément, c’est compliqué. Chaque week-end, je ne savais pas si je jouerais avec les pros ou la réserve. En tout cas, c’est un plaisir d’avoir retrouvé du temps de jeu (en amical face à Colmar 0-1). Ça fait du bien au moral.

Avez-vous eu des explications?

Oui. Enfin, j’ai eu des réponses, pas toujours claires, pas toujours faciles à accepter, surtout quand on restait, comme moi, sur 40  matches joués en Belgique. Il faut s’accrocher dans ces cas-là.

Metz avait, de surcroît, des problèmes d’efficacité mais vous êtes une option que le staff n’a pas testée…

Parfois, je me demandais pourquoi on ne m’essayait pas au moins une fois. J’avais pourtant essayé de montrer à l’entraînement que j’étais capable de marquer, mais bon, ça ne s’est pas fait. C’est frustrant, mais c’est comme ça. Le coach reste le patron.

Le départ de José Riga vous a-t-il soulagé?

Je n’avais pas de problème particulier avec lui. Cela se passait bien entre nous. Seulement, c’était plus difficile côté terrain.

Avez-vous songé à partir?

J’y ai réfléchi avec mon entourage. J’étais déjà parti pendant deux ans et ça se passait bien, mais là, je voulais rester, voir ce qui se passe et tenir le coup jusqu’au bout.

Même sans changement de coach?

Oui.

Êtes-vous malgré tout certain d’être encore Messin après le mercato?

Non mais, pour moi, un départ n’est pas à l’ordre du jour.

Vous a-t-on encore proposé d’aller à Seraing?

En début de saison, oui. C’était bien l’année dernière, on avait une très belle équipe, mais je crois que j’ai fait le tour de la D2 belge en deux ans. Et peut-être que je vais jouer des matches avec Metz, pendant la deuxième partie de saison… Si je bosse bien et que je mérite de jouer, ça viendra. Ici, je progresse tous les jours et je veux encore augmenter mon niveau.

À quel poste souhaiteriez-vous être utilisé?

Je suis polyvalent, peu importe. Pour l’instant, je joue à droite. Je connais très bien le poste, c’est celui de mes années de formation. En Belgique, je jouais en pointe ou en soutien de l’attaquant. En fait, je vais surtout prendre le temps de jeu que l’on me donne.

Un mot, pour finir, sur la reprise face à Sochaux?

Ce sera difficile. J’avais joué à l’aller et il y a de très bons joueurs là-bas. Mais on n’a pas le choix  : il faut gagner. Parce qu’on a l’objectif de monter et pour montrer que nous sommes les patrons à domicile.

Christian Jougleux (Le Républicain lorrain)

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