Le défenseur devrait débuter le championnat dans la peau d’un titulaire, au poste de latéral droit. Même si «personne ne s’est encore détaché», assure-t-il. Jonathan Rivierez fait le point à dix jours de la reprise de la L1. Notamment sur ses chances d’être titulaire potentiel.
On arrive tout doucement à la fin de la préparation d’avant-saison. Comment vous sentez-vous?
Jonathan Rivierez : Je me sens bien, j’ai effectué toute la préparation cet été. On aborde les deux dernières semaines, le plus dur est passé. Il faut maintenant préparer la grosse échéance qui nous attend face à Lille (le 13 août en Ligue 1).
Quel est votre regard sur vos prestations individuelles lors des matches amicaux?
Un peu à l’image de l’équipe, c’est allé crescendo. Le premier match face à Brest (défaite 1-0) a été difficile parce qu’on se remettait en route. Après, au fur et à mesure, on s’est senti mieux et on a mis plus d’intensité. Lors du dernier match, face à Kaiserslautern (1-1), on a livré une bonne prestation collective.
Ce match a montré que vous faites partie, a priori, de l’équipe type qui devrait démarrer le championnat. En avez-vous déjà discuté avec Philippe Hinschberger?
J’ai discuté avec lui après le départ de Romain (Métanire). Il m’a signifié que je repassais arrière droit puisque je jouais plutôt dans l’axe aux entraînements. Maintenant, je suis en concurrence avec Ivan (Balliu) et personne ne s’est encore détaché. C’est vrai que j’ai un peu plus joué jusqu’à maintenant. Pour l’instant, c’est peut-être moi qui débuterai, mais rien n’est établi.
Entre l’axe et le côté droit de la défense, quelle est votre préférence?
Je n’en ai vraiment aucune. J’adore ces deux postes, j’adore défendre. Après, c’est vrai que dans le couloir, on peut apporter un plus offensivement. Ça me stimule beaucoup plus, mais j’adore ces deux postes et je peux y jouer sans problème.
Vous êtes aussi capable de jouer à gauche, où vous aviez réalisé une grosse prestation, il y a deux ans, contre Monaco…
Pour moi, à gauche et à droite, c’est le même poste. Après, c’est vrai que j’ai plus de difficultés à utiliser mon pied gauche, qui est moins bon. Mais ça ne me dérange pas de jouer de ce côté également.
Vous semblez avoir la confiance de Philippe Hinschberger, que vous avez connu à Niort. Quelle est votre relation avec lui?
C’était le coach de l’équipe première (de 2005 à 2007). Moi, j’étais encore un jeune, j’ai dû faire deux ou trois entraînements avec les pros à ce moment-là. C’est quelqu’un que j’apprends à connaître et que j’apprécie en tant que coach et en tant qu’homme aussi.
Il reste un match de préparation (samedi face à Dijon) et dix jours avant la reprise de la Ligue1. Que manque-t-il au FC Metz pour être prêt?
Comme tout le monde, à ce stade de la préparation, on n’est pas encore prêts. Il reste à peaufiner les derniers détails. On doit être plus solides car on a pris beaucoup de buts lors des matches amicaux. On doit aussi en marquer plus pour donner confiance à nos attaquants.
Entretien avec Angelo Salemi (Le Républicain lorrain)