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Fausse alerte attentat à Paris: l’hypothèse d’un acte malveillant privilégiée


Le quartier des Halles a été bouclé temporairement samedi après-midi par les forces de l'ordre. (photo AFP)

Les enquêteurs penchent pour la thèse d’un acte malveillant au lendemain de la fausse alerte terroriste qui a provoqué une vaste opération des forces de l’ordre dans le centre de Paris, a indiqué dimanche une source judiciaire.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « dénonciation de crime imaginaire » et « divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse », a indiqué cette source.

« Les enquêteurs cherchent à déterminer les conditions dans lesquelles cette alerte a été donnée et s’orientent vers une fausse alerte malveillante », a déclaré la même source.

C’est un appel à la police, à 15h39, donnant l’alerte sur une possible prise d’otages en cours à l’église St-Leu, située dans le quartier des Halles, qui a déclenché cette vaste opération de police, avec intervention de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), avait indiqué samedi le porte-parole du ministère de l’Intérieur. Le secteur avait été bouclé et des habitants évacués ou confinés.

Via l’application pour smartphone SAIP (Système d’alerte et d’information aux populations), les autorités avaient délivré un message « église – alerte attentat ». En pleine menace d’attentats, cette vaste opération des forces de l’ordre avait créé un important émoi, notamment sur les réseaux sociaux, avant que l’alerte ne soit levée.

Le 26 juillet, un prêtre avait été assassiné en pleine messe par deux jeunes jihadistes dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen.

Le Quotidien / AFP