Mercredi, un Fameckois de 21 ans a été condamné par le tribunal de grande instance de Thionville pour trafic de produits stupéfiants. Il purgera une peine de quatorze mois.
Jugé en comparution immédiate pour une affaire de stupéfiants, Abdel Akim Khelfia, un Fameckois de 21 ans, a écopé de dix-huit mois de prison, dont huit avec sursis. Déjà sous le coup d’une précédente condamnation pour des faits similaires, il purgera, au total, une peine de quatorze mois d’emprisonnement. Il lui était reproché d’avoir du 15 mars au 1er août 2019, transporté et détenu illégalement de l’héroïne et de la cocaïne. Un mandat de dépôt a été prononcé.
«Nous avons toujours le choix, mais…»
Comme souvent dans ce genre d’affaires, c’est un informateur anonyme qui a prévenu les forces de l’ordre. Une mise sur écoute de son portable et une surveillance de son domicile, ont permis de corroborer les faits, reconnus par la suite par l’intéressé. Selon lui, il se serait retrouvé dans l’obligation de trafiquer pour rembourser une dette qu’il aurait contractée en prison auprès d’individus «peu recommandables».
Lors de la perquisition à son domicile, les policiers n’ont retrouvé que des pochons vides et quelques grammes de cannabis destinés, selon l’intéressé, à une consommation exclusivement personnelle. L’individu explique avoir arrêté son activité illégale une semaine avant son interpellation avec comme objectif de «revenir sur le droit chemin».
Ses remords semblent avoir peu atteint la vice-procureure, qui a insisté sur la récidive et demandé une peine de vingt-quatre mois d’emprisonnement, dont douze de mise à l’épreuve. Pour elle, «dans la vie nous avons toujours le choix». Ce à quoi l’avocat de la défense a répondu : «Bien sûr nous avons toujours le choix, mais il y a une réalité à prendre en compte. Celle d’un jeune homme endetté, accro au cannabis et livré à lui-même.» Avant que l’audience ne soit suspendue, le jeune homme a demandé à être suivi pour son addiction qui «[le] freine au quotidien». Il le sera. Dans son jugement, le tribunal a assorti sa peine d’une obligation de soins et de travail.