[Europa League] Zira – Differdange (2-0) : ce n’est pas fini, mais ce sera dur

Battu 2-0 en Azerbaïdjan au 1er tour aller de l’Europa League, jeudi soir, Differdange a été stérile devant et pas trop mauvais derrière. Mais le score lui laisse peu de chances.

Dans une semaine, il faudra un nouvel exploit pour aller plus loin. Le FCD03 s’y connaît, en la matière, mais il lui a manqué, en Azerbaïdjan, les clefs pour se montrer dangereux devant le but de Zira. Et la réussite nécessaire pour mettre au fond sa seule occasion réelle, un petit pont de Yéyé enchaîné avec un tir tendu qui tape le poteau (89 e ) qui aurait fait une différence énorme, au bout d’un match pas raté, mais pas réussi non plus.

C’est sur un duel dans lequel il n’a pas pu vraiment rentrer que Franzoni, très sollicité, a regardé Manga remettre en retrait pour Gadze et fusiller Weber de près (1-0, 22 e ). Pour le portier, c’est vache  : sa première période aura été impeccable, de sa parade devant la ligne sur une volée de Manga (32 e ) à sa claquette sur un centre raté qui filait sous sa barre (42 e ).

Le FCD03 en manque d’inspiration

Differdange, pour le reste, a maîtrisé son affaire assez calmement. Mais a semblé manquer d’idées offensivement face aux replis défensifs sérieux de Zira (souvent à dix dans ses trente, voire ses vingt-cinq derniers mètres), préoccupé visiblement par le fait de ne pas encaisser de but à la maison. On ne fera pas l’affront à qui que ce soit d’évoquer plus avant le fait qu’Omar Er Rafik et ses fulgurances ont par moment pu manquer. Ce serait stérile.

Mais la vision de ce FCD03 à la possession de balle assez confortable tourner autour de la surface de réparation sans parvenir à y entrer franchement, en a parfois dit long : un deuil, c’est long à faire. On a donc vu Holter tenter sa chance de loin, en désespoir de cause (29 e ) et frôler la lucarne.

Au retour des vestiaires, le FCD03 a eu plusieurs fois l’occasion de tutoyer le drame. Rodrigues n’est pas loin d’un deuxième jaune à l’heure de jeu. Sur le coup franc, Weber commet une petite faute de main sur le tir à ras de terre, mais Manga, qui a récupéré, tape le poteau alors que le but est grand ouvert et que le tacle désespéré de Vandenbroeck semble vain (64 e ). Et c’est finalement sur un centre en cloche trop facile de Gadze que Belfort surgit plein axe devant Franzoni pour piquer une tête qui bat Weber au pied de son poteau (2-0, 80 e ). Heureusement, le portier se fendra d’une dernière parade sur sa ligne (84 e ), sans quoi, c’était plié pour de bon…

J. M.