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Europa League : le Fola vise la qualification et c’est crédible!


Le Fola aimerait tellement revivre ce genre de scène à la fin d'un match retour. Pour une fois, ça le changerai... (Photo : Editpress)

En déplacement en Moldavie à partir d’aujourd’hui, le club eschois vise ostensiblement le 2e tour. Et pour une fois, c’est crédible.

Rendez-vous à 6h30, ce mercredi matin, au Findel. Destination : 2e tour, mais avec une escale périlleuse à Chisinau, où le Fola résidera deux jours. Cette fois, tout est au poil, calé, calibré pour que ce soit la bonne. Du velours. Après cinq campagnes où il a calé d’entrée de jeu juste parce que le tirage au sort avait à chaque fois été suffisamment vache pour ne lui laisser qu’un minimum de chances, le club eschois vient de nous prouver, à l’aller, contre Milsami Orhei, que contre une équipe à sa portée, il sait faire. Ce n’est pas la première fois que les hommes de Jeff Strasser aborderont un match retour en étant qualifiés au coup d’envoi, mais en 2015, après le nul arraché à Zagreb contre le Dinamo (1-1), il aurait quand même encore fallu un exploit au retour pour passer. Là, non.

Deux retours cruciaux à Milsami?

Non, il suffira d’être constants. «En Coupe d’Europe, on n’est jamais dans la gestion ou le confort, lance Jeff Strasser. Il y aura un travail défensif à effectuer, une production offensive à fournir, un jeu de transition à assurer. Mais psychologiquement, avoir gagné le match aller, ce qui nous arrive pour la première fois, ça change la donne. L’application et l’état d’esprit, ce sera comme d’habitude, mais la victoire peut redynamiser encore l’ensemble au retour. Un nul? On est qualifiés. Une victoire aussi d’ailleurs. Pourtant, c’est un effort encore plus grand qu’à l’aller qu’il faudra faire.»

Notamment parce que Milsami pourrait voir revenir deux milieux de terrain offensifs cruciaux dans son animation offensive (déjà pas mal sans eux) : Sidorenco et Andronic. «Des gars de grande qualité, synthétise Strasser. Ça peut changer complètement leur manière de jouer.»

Il n’a déjà échappé à personne, côté Fola, que Milsami a joué deux mi-temps de manière totalement différente au Galgenberg. «Avec un jeu beaucoup plus direct, assez long et un pressing haut, en deuxième période. Est-ce qu’on peut jouer 90 minutes comme ça? Je ne crois pas!» Bref, Jeff Strasser, qui a déjà connu pas mal de fois l’angoisse de partir dans la peau de l’éliminé au coup d’envoi, n’aimerait pas être à la place de son homologue, Veaceslav Rusnac. Et puis lui a aussi cette certitude logique qui veut que son Fola fasse souvent de meilleurs matches au retour. Logique avec un match de plus dans les jambes et, cette fois, une victoire dans les valises. Sourire du technicien : «Au final, j’espère que ce pronostic sera effectif jeudi soir.» Tout le Luxembourg l’espère pour être honnête.

J.M.