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Euro U17 : il vaut quoi le reste de la génération Vincent Thill ?


(Illustration : Archives LQ)

Que valent les petits jeunes nés en 2000 et 2001 ?

On va commencer à avoir un élément de réponse dès ce vendredi soir avec le début sur le territoire des éliminatoires de l’Euro de la catégorie U17 qui opposera le Grand-Duché, dans le cadre du groupe 3, à l’un des pays les plus costauds en matière de formation ces dernières années, la Suisse (par laquelle elle commencera d’ailleurs ce soir, sur les hauteurs du Galgenberg).

L’arbre Vincent Thill cache-t-il une forêt ? Toujours est-il qu’on n’avait jamais vu autant de garçons ayant déjà émigré dans une sélection de cette catégorie d’âge. C’est bien simple, ils sont huit à évoluer à l’étranger, dans des centres de formation loin d’être des derniers de cordée puisque Barreiro et Jonathans grandissent à Mayence, Schaus à Leverkusen, Duarte et Johansson au FC Metz.

«L’important, souligne leur coach, Nicolas Grezault, c’est d’avoir vu, lors du dernier rassemblement des A, six joueurs formés au CFN se retrouver dans le groupe et trois qui étaient titulaires. C’était important qu’ils le voient. Depuis quelques années, on forme des générations aux qualités individuelles bien meilleures. Notre travail sur cette campagne, c’est de voir comment ils réagissent au niveau international, de les jauger, de voir leurs perspectives individuelles pour les amener le plus loin possible.»

Ce qui n’exclut pas de tenter de se qualifier. Grezault a vu les Suisses en vidéo. Il a localisé une attaque «très dynamique, vive, athlétique» qu’il va falloir faire déjouer. «On est prêts à en découdre.» Et nous à voir.

J. M.