Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le capitaine des Roud Léiwen, Mario Mutsch, s’attend à devoir serrer les dents face à l’Espagne, ce vendredi soir (20h45) à Logrono, en match des éliminatoires de l’Euro-2016.
Le Quotidien : Elle fait peur, cette Espagne?
Mario Mutsch : Non, mais elle est très forte. Ce que je sais, c’est qu’on n’a pas fait de bonnes prestations dans nos derniers matches à l’extérieur et qu’en face, il y aura plus de qualité individuelle que dans n’importe quelle autre équipe qu’on a affrontée dans ce groupe.
Un joueur vous avait marqué à l’aller?
J’étais au milieu, alors je les ai tous vus défiler. On ne peut pas en mettre un en avant plus qu’un autre, puisque, en Espagne, même le joueur numéro 25 est beaucoup plus fort que la moyenne.
Luc Holtz dit que la préparation a été parfaite. C’est aussi votre avis?
Je suis arrivé trop tard dans le groupe pour le dire de la même manière. Je n’ai fait que deux entraînements (NDLR : trois avec celui de jeudi soir) et j’ai assisté au match contre Sandhausen lundi et effectivement, j’ai vu beaucoup de bonnes choses. Le problème, c’est que l’Espagne, ce n’est pas Sandhausen. Vendredi (ce soir), le ballon va circuler à une autre vitesse. On va souffrir, mais on est préparés à cela.
Il paraît qu’il va y avoir des surprises dans le onze. Vous êtes prêts à rejouer à trois derrière?
C’est fort possible qu’il y ait des surprises et mon avis, c’est que c’est bon signe. Ça veut dire que le coach a du choix dans son groupe.
Mais vous les connaissez, ces surprises, ou vous-même découvrirez la tactique juste avant le match?
Si ça se trouve, la surprise, c’est que je vais être remplaçant! Non mais l’essentiel, c’est que les onze joueurs arrivent sur le terrain avec la même idée. On va tout faire pour ne pas être ridicules et montrer un beau visage du Luxembourg.
Y a-t-il un risque que vos jeunes coéquipiers respectent trop les Espagnols?
Non car même nos jeunes ont déjà pas mal d’expérience. Le respect, ils vont le laisser à l’hôtel !
Matthieu Pécot
