L’UEFA, qui gère l’Euro-2016, a menacé dimanche l’Angleterre et la Russie de « disqualification » du tournoi « en cas de nouvelles violences » de leurs supporters, après les incidents de samedi à Marseille, avant et à la fin de Angleterre-Russie (1-1).
« Nous demandons aux fédérations anglaise et russe d’appeler leurs supporters à se comporter de façon responsable et respecteuse », indique le comité exécutif de l’UEFA, gouvernement du football européen, dans un communiqué.
Cette menace d’exclusion est indépendante de la procédure diciplinaire de l’UEFA ouverte ce dimanche et visant la fédération russe pour les légers incidents créés par ses fans au coup de sifflet final au match au Vélodrome samedi soir.
Concernant les violences qui ont éclaté sur le Vieux-Port avant la rencontre, le comité exécutif de l’UEFA estime que ce « comportement inacceptable de soit-disant supporters des équipes d’Angleterre et Russie n’a pas sa place dans le football ».
Par ailleurs, l’UEFA tient à « exprimer publiquement son soutien pour le travail et les efforts des autorités françaises et les forces de l’ordre pour assurer le bon déroulement et la sécurité du tournoi dans le climat actuel (référence à la menace terroriste) ».
Le gouvernement britannique « profondément préoccupé »
« Le gouvernement britannique est profondément préoccupé par les violences survenues à Marseille hier soir, notamment des rapports faisant état de supporters anglais attaqués par des supporters rivaux. Nous condamnons la violence et appelons au calme de chaque côté », indique le gouvernement dans son communiqué.
Londres précise avoir proposé d’envoyer des policiers supplémentaires pour le prochain match de l’équipe d’Angleterre contre le Pays de Galles jeudi à Lens.
« Nous saluons la décision de l’UEFA de diligenter une enquête sur les violences à l’intérieur du stade de Marseille hier soir, et nous tenons prêts à collaborer », ajoute le gouvernement britannique, qui précise également qu’il aidera les enquêteurs français dans leur enquête.
Selon Londres, six ressortissants britanniques demeurent hospitalisés en France après ces incidents.
Le Quotidien / AFP